Jordan Bardella veut un « big bang d’autorité » à l’école
Lors d’une conférence de presse ce lundi 24 juin, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella a affirmé vouloir réaliser un « big bang d’autorité » dès la rentrée 2024.
Lors de la présentation du programme du Rassemblement national, ce lundi 24 juin, le candidat au poste de Premier ministre, Jordan Bardella, a affirmé vouloir faire de l’école « un asile inviolable » dès la prochaine rentrée scolaire.
« J’entends faire de l’école un havre inviolable où n’entrent pas les querelles d’hommes et cela se fera, dès la rentrée de septembre, par un big bang d’autorité », a-t-il détaillé.
« Favoris » à l’uniforme scolaire
Parmi les mesures citées par le président du Rassemblement national : l’interdiction du téléphone portable dans les collèges et lycées. « Nos écoles, je crois, doivent devenir des zones de sobriété numérique », soutient-il, précisant qu' »on ne peut pas minimiser » l’impact des écrans « sur les difficultés de concentration ou les comportements mimétiques ».
« L’inscription des enseignants sera obligatoire et les expérimentations de port de l’uniforme seront poursuivies » dans les établissements, ajoute Jordan Bardella.
« Je suis personnellement favorable à son introduction dans les écoles primaires, mais aussi dans les collèges. »
Mettre fin à l’idéologie « no wave »
L’eurodéputé a également indiqué vouloir « mettre fin à l’idéologie du ‘no wave’ et au déclin de la République dans ses propres institutions ». En cas de plainte pour violences, menaces ou injures, « la protection fonctionnelle sera automatique » pour les membres du corps éducatif, indique Jordan Bardella.
« Nous le devons aux milliers d’enseignants qui sont intimidés, soumis à des pressions ou agressés chaque jour. Nous le devons aussi à Dominique Bernard et Samuel Paty», dit-il.
Jordan Bardella assure également que « l’Etat sera systématiquement aux côtés de ses enseignants », indiquant que des « faibles sanctions » seront instaurées au même titre que des « conseils de discipline » et des « centres spécialisés pour élèves perturbateurs ou harcelants ».