Festival de Nîmes : Calogero triomphe dans les arènes sous une pluie musicale
Ce samedi 22 juin, une légère pluie n’a pas réussi à éteindre la ferveur des fans rassemblés dans les arènes pour le concert de Calogero. Retour sur une soirée où la musique a brillé sous un ciel capricieux.
C’était un samedi 22 juin digne des plus grands scénarios hollywoodiens où la pluie jouait à cache-cache avec les nerfs des festivaliers, mais où la magie de Calogero triomphait enfin !
Une histoire d’amour
La soirée a débuté avec Marie Poulain, la complice de Calogero sur son dernier album AMOURsorti en septembre 2023. Alors que la bruine s’intensifiait jusqu’à ressembler fortement à une sauce, l’artiste s’est permis de plaisanter : « J’espère que ce n’est pas à cause de moi! » Pourtant, sur scène, sa voix et son jeu de guitare réchauffent l’ambiance malgré les baisses.
La magie. Juste avant que Calogero monte sur scène, la pluie s’arrête. Faut-il y voir un panneau ? Peut-être après tout… Seul, l’artiste d’Échirolles accueille chaleureusement le public avant de s’asseoir au piano et de chanter Amitié, titre de Françoise Hardy dont le portrait est projeté sur l’écran géant des arènes. Hommage.
« Je suis plus à l’aise pour chanter »
« Je parle un peu plus maintenant, même si je suis plus à l’aise pour chanter. Petit à petit, j’y prends goût, quitte à dire des bêtises ». Entouré de ses musiciens, l’artiste aux trente ans de carrière électrise les arènes, troquant successivement sa basse au profit de la guitare électrique, acoustique, jusqu’au violoncelle, offrant ainsi une large palette de son talent, comme le reflet d’un carrière riche et accomplie.
En présence de sa famille dans l’arène, Calogero a également partagé certaines anecdotes, évoquant notamment la mémoire de sa grand-mère, Marie, honorée dans une chanson de son dernier album. Marie, comme le prénom de Marie Poulain qu’il réinvitera sur scène lors de son spectacle Le hall des départsun titre composé en duo dans lequel tous deux chantent l’amour perdu puis retrouvé, comme les allées et venues des trains en gare.
Commencer avec En face de la mer, ce samedi soir, Calogero a su captiver les arènes avec ses plus grands classiques, terminant presque en apesanteur, désormais loin des aléas de la météo. Chapeau bas à l’artiste !