A la veille de commencer son 12ème Paris-Roubaix en carrière, Adrien Petit était forcément tout sourire ce samedi lors de la traditionnelle présentation des équipes et des entretiens d’avant-course. Sur ses terres, le Nordiste et Arrageois revient sur SA course après avoir raté la précédente édition sur blessure. « Heureux de revenir, j’ai dû l’éviter l’année dernière« . Auteur de trois top 10 dont une 6ème place pour sa dernière participation en 2022, celui surnommé le « Bison d’Arras » revient avec ambition auL’enfer du Nord mais plus dans un rôle de guide pour ses jeunes coéquipiersIntermarché Wantyet en particulier Laurence Rex9ème l’année dernière.
Adrien Petit au départ du 121e Paris-Roubaix ce dimanche !
« La chicane ? Si elle avait été faite avant… »
« Vraiment heureux d’être ici avec un grand groupe. On sait que c’est ma course préférée, on va essayer de bien faire, avec un groupe de jeunes solides et un autre groupe plus expérimenté. On a du travail. Personnellement, un bon résultat c’est un top 10, et espérer faire mieux que 6ème comme en 2022. Mais je pense que je soutiendrai aussi Laurenz Rex, donc il y a aussi une chance que je n’y sois pas au final si je travaille pour lui. Donc un gros résultat pour l’équipe, c’est déjà un top 10, mais on peut même viser mieux si toutes les planètes sont alignées…« , dit Adrien Petit avant de revenir sur la grosse polémique de ces derniers jours : la fameuse chicane avant la Trouée d’Arenberg. « Je pense que tous les coureurs ont demandé à ralentir avant Arenberg. A la dernière minute, ASO a fait de son mieux pour trouver cette solution. Je pense que si cela avait été fait à l’avance, il y aurait eu d’autres alternatives, mais c’était la seule option. Alors voilà, on fera le point après la course, on verra si c’était une bonne idée ou pas.« .
