Deux témoignages poignants : « La chimiothérapie était la chose la plus difficile au monde »
Annie Dessol : « Quand on m’a enlevé le sein, j’avais peur d’avoir mal »
Deux femmes ont accepté de témoigner pour l’occasion. La première, Annie Dessol, habitante d’Auxonne, a pris la parole. «Je n’avais aucune douleur, aucun symptôme», explique-t-elle. C’est lors d’une mammographie de contrôle que quelque chose a alerté le corps médical. Des examens plus approfondis ont ensuite suivi (mammographie, biopsie).
«On m’a dit que j’avais des microcalcifications», dit-elle. Elle a ensuite subi plusieurs opérations, pour finalement subir une mastectomie. «Quand on m’a retiré le sein, j’avais peur d’avoir mal après, mais rien. » Heureusement, elle n’a pas eu à subir de traitement supplémentaire. « Si je n’avais pas passé la mammographie, je ne serais peut-être pas là aujourd’hui. »
Véronique : « Tout ce qui est préventif doit être fait »
Une autre femme, Véronique, a partagé son parcours. Elle a confié « avoir été un peu dans le déni ». Chaque année, elle passait une mammographie. Mais un jour, voyant une ride sur sa poitrine, elle n’y alla pas.
«Je savais que j’avais quelque chose, j’avais très peur et j’ai attendu. » Elle a fini par faire une mammographie « rapide ». « Et il y avait vraiment quelque chose. » Elle est alors soignée en urgence et entame un long voyage : chimiothérapie, opération, radiothérapie. « La chimio, pour moi, était la chose la plus difficile au monde », confiait-elle.
Elle a pu compter sur l’aide et le soutien de son entourage. Elle s’en est tirée. Mais lors d’une mammographie de suivi, on constate quelque chose d’anormal sur l’autre sein. Mais comme cela a été observé à temps, cela n’a pas nécessité de chimiothérapie. « Tout ce qui est préventif doit être fait », a-t-elle conclu.