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946 € le tonneau, le CIVB republie les cours du vin en vrac de Bordeaux

946 € le tonneau, le CIVB republie les cours du vin en vrac de Bordeaux

16 mois après sa suspension, la publication bihebdomadaire des prix des vins de Bordeaux en vrac a été rétablie par l’interprofession de Gironde pour mettre fin aux rumeurs sur les prix les plus bas.

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Retour des volumes et prix moyens vrac tous les 15 jours ! » annonce ce début avril à ses ressortissants le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), mettant fin à la suspension décidée par son bureau le 24 octobre 2022 et précisant de rééditer toutes les deux semaines « volumes et prix de gros moyens des contrats enregistrés au CIVB » pour les 4 appellations qui le souhaitent à ce jour. Ou encore les AOC Bordeaux, Blaye-Côtes de Bordeaux, Côtes de Bourg et Sainte-Foy-Côtes de Bordeaux.

Du 18 au 31 mars, le CIVB a enregistré 179 contrats pour 64 000 hl. Avec près de 120 contrats concernaient 52 000 hectolitres de Bordeaux rouge pour un prix moyen de 946 euros le baril (952 € pour les 30 000 hl de 2023, mais 720 € pour les 700 hl de 2020). En Bordeaux Supérieur rouge, il y a eu une trentaine de contrats pour 7 000 hl à 1 192 €/baril. En Blaye Côte de Bordeaux rouge, 6 contrats pour 1 000 hl à 938 €/hl. En Côtes-de-Bourg, 6 contrats pour 1 383 hl à 1 135 €/hl.


Point de repère

Répondant aux demandes des Organismes de Défense et de Gestion (ODG), cette restauration a été validée par le bureau CIVB qui se posait la question de mettre fin aux rumeurs sur les prix très bas que l’on entend dans la campagne bordelaise, notamment avec les prix cassés. dans la grande distribution ce printemps (promotions à 1,89 € la bouteille de Bordeaux rouge chez Lidl et 1,66 € chez Carrefour qui vient de faire volte-face) et les appels du secteur (y compris du CIVB) à ne plus laisser baisser les prix (certains évoquant la limite des 1 000 € le baril de Bordeaux rouge sous surveillance, d’autres l’objectif de 1 300 €). « Nous avons arrêté cette publication car elle servait de référence » à la baisse indiquait récemment Allan Sichel, le président du CIVB, soulignant que «C’était une décision du bureau, une tentative pour empêcher les gens de s’aligner sur les prix les plus bas. Ce n’est pas nécessairement une grande réussite. »

Depuis le 22 février, l’arrêt Rémi Lacombe paralyse le commerce du vin en vrac, déjà au ralenti depuis la condamnation de deux négociants girondins pour achat à bas prix (des recours sont en cours). Axée sur ces questions de rémunération (entre prix planchers et révision d’Egalim), une réunion se tient ce lundi 8 avril à 16h30 au CIVB entre la filière vitivinicole et la grande distribution pour trouver des accords sur la répartition de la valorisation.

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