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86 personnes placées en garde à vue

Des gens se rassemblent lors d'une manifestation d'étudiants de plusieurs universités en soutien au peuple palestinien, à Paris, le 2 mai 2024.

L’évacuation de militants pro-palestiniens de l’Université parisienne de la Sorbonne, dans la soirée du mardi 7 mai, a donné lieu au placement en garde à vue de 86 personnes, a annoncé mercredi le parquet de Paris. Le procureur de la République doit également procéder à une nouvelle évaluation de ces mesures actuelles, qui concernent toutes des personnes majeures. Ces durées de garde à vue, qui durent vingt-quatre heures, peuvent être prolongées d’autant.

« Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de préparer des violences contre des personnes ou des destructions/dégradations de biens, rébellion, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans les locaux d’un établissement scolaire. lors d’une réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement »» a ajouté l’accusation.

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La police est de nouveau intervenue mardi à la Sorbonne et devant Sciences Po Paris pour mettre fin aux rassemblements et aux actions de blocage de militants pro-palestiniens, faisant écho aux messages de fermeté répétés du gouvernement.

Moins de vingt-quatre heures après que le Premier ministre, Gabriel Attal, a rappelé qu’il n’y aurait pas de « jamais le droit de bloquer » dans les universités françaises, la police est entrée mardi soir dans la Sorbonne pour évacuer des manifestants qui occupaient un amphithéâtre depuis environ deux heures, « solidarité » avec Gaza, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.

Les étudiants, qui étaient une centaine à l’intérieur, selon des sources concordantes, ont été évacués lentement dans la rue, parfois portés à bout de bras par des agents. La Préfecture de police a fait état de 88 interpellations lors de cette intervention qui s’est terminée peu avant minuit, selon le rectorat et une source policière.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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