Les infractions principalement visées sont les « dégradations volontaires » ou les « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
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L’évacuation des militants opposés à la guerre dans la bande de Gaza qui occupaient un immeuble de la Sorbonne à Paris, mardi 7 mai au soir, a donné lieu au placement en garde à vue de 86 personnes, a rapporté le parquet de Paris. Paris dans un nouveau décompte, mercredi.
Toutes ces personnes sont majeures, ajoute le procureur de la République, qui énumère, parmi « les infractions principalement visées »celui de « dégâts volontaires », de « rébellion », de « participation à un groupement en vue de préparer des violences »« violences contre personne dépositaire de l’autorité publique » ou encore « intrusion dans les locaux d’un établissement scolaire lors d’une réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement ».
Fermeté du gouvernement
Les militants, qui étaient une centaine à l’intérieur selon l’AFP, ont été progressivement évacués dans une rue latérale de l’université, parfois portés à bout de bras par des agents. La préfecture de police a fait état de 88 interpellations lors de cette intervention qui s’est terminée peu avant minuit, selon le rectorat et une source policière.
La police est également intervenue dans la journée devant Sciences Po Paris pour faire cesser les rassemblements et les actions de blocage, faisant écho aux messages répétés du gouvernement.
Le Premier ministre Gabriel Attal a rappelé sa ligne ferme lundi soir, lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) : « Nous n’accepterons jamais qu’une minorité manipulée prétende faire la loi. Personne ne devrait empêcher les autres de travailler, d’étudier, de réviser.