Si seules les C3 et DS3 produites entre 2009 et 2019 étaient initialement concernées, le rappel concerne désormais également les C4, DS4 et DS5 ainsi que les voitures de la marque Opel. En cause, les airbags de la marque Takata qui, s’ils étaient défectueux, pourraient provoquer des blessures, parfois mortelles, aux utilisateurs.
En effet, dans les régions aux climats chauds et humides, le gaz contenu dans les airbags du constructeur japonais, le propulseur, se détériore. En cas d’accident, lors du déclenchement de l’airbag, des particules ou petites pièces pourraient être projetées avec l’airbag et provoquer des blessures.
Action collective devant les tribunaux
Un problème sérieux qui a obligé la marque à procéder à un rappel massif dans ses garages, afin que le remplacement du composant puisse se faire aux frais de la marque. Takata, qui a fait faillite, est responsable de plus de 100 millions de rappels de voitures dans le monde depuis les années 2000. Et rien ne dit que d’autres modèles également équipés d’airbags Takata ne seront pas concernés à l’avenir. Pour faire face à cette crise, le groupe Stellantis a annoncé avoir déjà provisionné 951 millions d’euros, rapporte BFM Business.
Une situation qui a conduit les automobilistes à engager une action collective contre la marque, via le cabinet d’avocats MyLeo, qui doit mettre en ligne le formulaire d’inscription à l’action à partir de ce jeudi. « On voit que tous les constructeurs du monde étaient conscients du problème depuis 2014 et que Citroën n’a pas fait grand chose depuis. Nous allons donc déposer un recours pour escroquerie, mise en danger de la vie d’autrui et escroquerie en bande organisée», explique Christophe Lèguevaques, le cofondateur toulousain de MyLeo à 20 Minutes.