8 Français sur 10 plébiscitent la future ligne, c’est la SNCF qui le dit…
La frontière pyrénéenne n’y change rien, Français et Espagnols privilégient le GPSO (Projet Grand Sud Ouest), la ligne à grande vitesse qui va de Bordeaux à Toulouse d’un côté, de Bordeaux à Dax puis vers l’Espagne de l’autre. C’est en tout cas ce que garantit une enquête…
La frontière pyrénéenne n’y change rien, Français et Espagnols privilégient le GPSO (Projet Grand Sud Ouest), la ligne à grande vitesse qui va de Bordeaux à Toulouse d’un côté, de Bordeaux à Dax puis vers l’Espagne de l’autre. C’est en tout cas ce que confirme une enquête Odoxa, réalisée fin mars via Internet auprès de 1 005 Français et autant d’Espagnols, pour le compte de… SNCF Réseau, maître d’ouvrage du GPSO dont la société de gestion était associée à l’enquête. Une précision qui, on le devine, incite à la prudence par rapport aux résultats de l’enquête.
Il ressort néanmoins que cette nouvelle LGV qui mettra Toulouse à une heure de Bordeaux et trois de Paris est approuvée par 79% de l’échantillon français et 95% du voisin ibérique. Raison invoquée, cette ligne « permettra de mieux relier l’Europe du nord au sud et d’ouest en est. Les trois quarts des Français estiment que le GPSO améliorera les échanges entre Toulouse et Bordeaux ainsi que la desserte des villes moyennes comme Agen, Mont-de-Marsan, Dax ou Bayonne. Chez les Espagnols, plus de 9 sur 10 font le même constat et même 95% pensent que les échanges commerciaux seront meilleurs entre leur pays et le sud-ouest de la France.
Des échanges privilégiés
Plus de 80 % de l’échantillon français (dix points de plus au-delà des Pyrénées) assurent que la LGV est une bonne alternative à l’avion, qu’elle permettra de gagner du temps sur les trajets quotidiens, qu’elle favorisera les échanges et le tourisme entre la France et l’Espagne. Moins de personnes (74%) considèrent que le GPSO limitera les déplacements en voiture et seulement 60% estiment qu’il évitera la circulation des camions sur la route.
Si 88% des Espagnols pensent que la future ligne à grande vitesse les incitera à se rendre plus souvent en France (40% le disent même), seuls 55% des Français déclarent que le GPSO les invitera à voyager davantage dans le sud. à l’ouest de la France ou entre les villes du Sud-Ouest.