Nous, Français, n’étancherons jamais notre soif de liberté et de justice. C’est cet axiome que Michel Barnier doit appliquer pour fixer le cap budgétaire de notre pays. Après trop d’années d’acrobaties macronistes où des mesures contradictoires servaient de boussole à notre politique économique, il est temps que les Français se rendent compte que pour l’État, l’effort doit payer et la paresse coûte cher.
La situation est grave : notre dette dépasse 110 % du PIB, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB, le rythme de nos dépenses publiques est le premier de l’Union européenne et nous empruntons désormais à des conditions moins favorables. favorable que la Grèce. L’heure n’est même pas à la rigueur, c’est à la survie : si nous ne prenons pas soin de nous, les marchés prendront bientôt sur eux de nous imposer une thérapie brutale. Notre pays est déjà au bord du précipice.
L’augmentation des impôts et taxes, annoncée lors du discours de politique générale et dont on sait par expérience qu’elle ne concerne que les plus fortunés, est une mauvaise idée. Déjà, les recettes fiscales représentent près de la moitié de la création de richesse de notre pays. A moins de se laisser bercer par les illusions communistes d’expropriation ou de prédation des héritages privés, chacun sait que la France du travail et du risque ne peut plus contribuer à la gabegie généralisée qui nous sert de politique publique.
Il faut redonner aux Français le droit de prospérer en les laissant libres d’utiliser le fruit de leur travail comme bon leur semble. Il est urgent que l’imagination galopante de nos dirigeants pour créer de nouveaux impôts cède enfin la place au courage de réduire les dépenses et de rendre l’argent aux Français. Je propose au Premier ministre et au nouveau gouvernement sept projets prioritaires pour le prochain projet de loi de finances.
1 – La fin du financement de la propagande de gauche
Il faut éliminer le financement de la lutte politique de gauche à travers l’audiovisuel public : aujourd’hui, c’est l’impôt français qui finance l’audiovisuel public pour un montant de plus de 4 milliards d’euros par an. Nous refusons de financer la propagande délirante des journalistes fascinés par Mai 68 et la tyrannie des minorités.
2 – Remettre la France au travail en arrêtant les aides sociales
A quand une véritable lutte contre la fraude sociale estimée par différents rapports entre 13 et 45 milliards d’euros ? Faux arrêts de travail, arrêts maladie de complaisance, retraites versées au Maghreb sans contrôle, cumul du RSA dans plusieurs départements, provocations contre les travailleurs comme cette folle possibilité pour un chômeur inscrit à France Travail de bénéficier de 35 jours de congé. congés par an (oui, vous avez bien lu…) ; il est par exemple urgent de créer une allocation sociale unique pour favoriser le contrôle et la gestion d’une épargne pouvant aller jusqu’à 5 milliards.
3 – Arrêtez le socialisme
Nous devons renverser la situation en valorisant le bon sens et l’entrepreneuriat. Il faut réviser notre code du travail et le réduire à une centaine de pages, supprimer près de la moitié des agences de l’Etat qui ne servent à rien, comme le CESE, et qui nous coûtent plus de 80 milliards d’euros par an. année.
Il faut aussi inverser le financement de l’assurance chômage : on pourrait créer un million d’emplois en attribuant le coût d’un chômeur, soit 20 000 euros, à toute petite entreprise qui embauche, en CDI, un chômeur de plus de 50 ans ou moins. 30 ans.
De la même manière, il s’agirait de supprimer toutes les couches administratives inutiles en fusionnant les communautés de communes, de pays, de départements et de régions en provinces plus enracinées, plus proches et plus efficaces. Franchement, sa commune, sa province, son pays, c’est largement suffisant.
4 – La véritable abolition des privilèges
Les privilégiés en France ne sont ni les patrons, ni les ouvriers, ni les retraités, ni les salariés.
Il faut une vraie rupture : fin des privilèges pour les syndicats français par la suppression des financements publics – dont le coût direct et indirect est estimé à plus de 4 milliards d’euros -, fin des privilèges pour les hauts fonctionnaires – près de 1000 d’entre eux gagnent plus que le Président de la République – la fin des privilèges et du monopole des sociétés d’autoroutes qui multiplient les profits sur le dos des automobilistes.
Il faut aussi inverser le financement de l’assurance chômage
5 – Des milliards récupérés en stoppant l’immigration
Saviez-vous que l’immigration nous coûte 54 milliards d’euros par an selon une étude de Taxpayers Associated ? Et si, enfin, on supprimait le RSA pour les étrangers pour un coût de 2,97 milliards d’euros par an ? Et si on supprimait enfin l’aide médicale d’État, c’est-à-dire la gratuité des soins pour les clandestins tandis que les Français et les étrangers légaux paient ? Une économie de 1,2 milliard d’euros. Et si on réservait enfin toutes les aides sociales à nos compatriotes ? Et si on arrêtait le gaspillage de l’aide au développement avec ces millions donnés à la Chine ou à l’Algérie qui ont reçu plus de 800 millions d’euros ? Et si on revoyait complètement l’aide publique au développement, dont les 15 milliards d’euros profitent si peu à la place de la France dans le monde ?
6 – Faire de la fonction publique une exception
Au XXIe siècle, la garantie d’un emploi à vie doit être gagnée.
Policiers, gendarmes, enseignants, pionniers et protecteurs de la Nation y ont droit. Mais pourquoi a-t-on fait de l’exception une règle devenue quasi universelle avec près de 6 millions de fonctionnaires dans notre pays ?
7 – Et si on faisait une vraie réforme des retraites ?
Comme je l’ai écrit dans mon livre Mi-cordeil faut briser le tabou de l’âge légal qui attise les mauvais débats et instaurer la liberté pour tous de partir librement, tôt avec une retraite réduite, tardivement avec une retraite majorée, la liberté de capitalisation, la stricte égalité entre la retraite du privé et celle du public, un travail manuel mieux rémunéré que le travail intellectuel, la suppression définitive des régimes spéciaux, comme celui des intermittents dont tout le monde a oublié a coûté 1 milliard d’euros…
La plupart de ces réformes sont déjà retranscrites dans les textes juridiques que j’ai déposés auprès de nombreux collègues parlementaires lorsque j’étais député de la Nation entre 2017 et 2022. J’invite la représentation nationale à s’en emparer au maximum. elle veut qu’il sauve la France du déclin, empêche toute augmentation d’impôts et choisisse enfin la justice fiscale et budgétaire.
Michel Barnier affrontera les deux faces du socialisme : celle qui embrasse le Nouveau Front populaire, celle qui se cache chez les amis d’Emmanuel Macron. Il ne pourra pas vaincre sans libérer notre pays des liens qui brisent son énergie.