640 emplois prévus et 2,6 milliards d’euros d’investissements grâce à trois projets industriels
640 emplois, plus de deux milliards d’euros d’investissement. Le port du Havre a reçu ce jeudi 7 novembre 2024, les ministres de l’Economie, des Transports et des Territoires. Ils ont annoncé trois projets industriels dans le nouveau secteur de l’énergie.
Au Havre, trois nouvelles industries ont choisi le bassin portuaire pour s’implanter d’ici 2029. Le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand l’a annoncé ce jeudi 7 novembre 2024.
Il a été accueilli par Edouard Philippe en compagnie du ministre des Transports François Durovray et de la ministre de la Décentralisation Catherine Vautrin, vers 10 heures, quai Frissard.
L’Agence France Presse (AFP) donne des précisions sur ces projets auprès d’une source au cabinet du ministère de l’Économie. Ils sont soutenus par une entreprise française, une entreprise luxembourgeoise et une entreprise américaine.
640 emplois prévus
Le port du Havre va accueillir trois nouveaux projets industriels pour un investissement total estimé à 2,6 milliards d’euros avec 640 emplois, a annoncé jeudi le cabinet du ministère de l’Economie et des Finances.
Les trois sociétés – Livista Energy, Air Products et Qair – développera une raffinerie de lithium, un site d’importation d’hydrogène renouvelable et un projet de production et de stockage d’hydrogène et de méthanol d’ici 2026-2029, toujours selon le ministère.
«C’est la preuve que la stratégie gouvernementale de revitalisation de certaines friches industrialo-portuaires est pertinente et convainc les investisseurs étrangers»s’est réjoui auprès de l’AFP le ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand.
60 hectares aménagés
Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du programme France 2030. Le port du Havre a lancé il y a quelques mois un appel d’offres pour investir 60 hectares de terrain « labellisés terrain industriel clé en main », selon le bureau d’Antoine Armand. .
Les projets sélectionnés bénéficieront d’un « pré-développement », c’est-à-dire de «réalisation de travaux préparatoires, prestations de service » mais aussi « un soutien renforcé des services de l’Etat » par exemple pour faciliter les démarches administratives, toujours selon la même source.
Le premier projet, réalisé par la société luxembourgeoise Livista Energy, concerne une raffinerie de lithium destinée aux batteries. Le groupe prévoit 1,2 milliard d’investissements et la création de 300 emplois directs.
Air Products, une entreprise américaine, va mettre en place un site d’importation d’hydrogène renouvelable « pour un investissement total estimé à 1,1 milliard d’euros et 270 emplois potentiels », selon le cabinet de M. Armand.
L’entreprise a un accord avec TotalEnergies, propriétaire d’une raffinerie dans le port du Havre, pour lui fournir 500 kilotonnes d’hydrogène renouvelable par an.
Enfin, la dernière entreprise est française : Qair produira et stockera de l’hydrogène et du méthanol pour le transport maritime. Il prévoit d’investir 500 millions d’euros pour 150 créations d’emplois directs.
« Ces projets représentent des milliers d’emplois et d’investissements dans des industries vertes créatrices de valeur pour nos territoires. » a insisté le cabinet du ministère de l’Industrie.
L’implantation de ces sites dans les ports vise également à favoriser les exportations alors que la balance commerciale de la France est déficitaire.