60 minutes d’entretien entre Scholz et Poutine pour un résultat très incertain
Le Kremlin semble être le seul bénéficiaire de l’initiative prise par la chancelière, qui lui permet de sortir de son isolement diplomatique. La CDU, dans l’opposition, estime que Poutine y voit « plus un signe de faiblesse que de force ».
Olaf Scholz est à la tête d’un gouvernement minoritaire, dont l’action législative est paralysée, mais il ne renonce pas pour autant à sa fonction de chancelier, et encore moins à ses ambitions électorales. Après le Premier ministre hongrois, le dirigeant allemand a été le premier Occidental, vendredi soir, à mettre fin à l’isolationnisme diplomatique occidental décrété depuis deux ans à l’égard de Vladimir Poutine.
La rencontre téléphonique entre le numéro un allemand et son homologue russe, initiée par le premier et consacrée à d’éventuels pourparlers sur la fin de la guerre en Ukraine, a duré une soixantaine de minutes et une photo du chancelier, accompagné de son conseiller diplomatique et de son porte-parole a été partagé sur X sous le titre : « J’ai exigé la fin de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine et le retrait des troupes russes. La Russie doit se montrer prête à négocier en vue d’une paix juste et durable.»
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