Sérieusement touché à la 29e minute, le capitaine du blues Antoine Dupont a rapidement compris l’étendue des dégâts au genou droit. Si l’icône du rugby français laissera un énorme vide dans les prochains mois, sa blessure a forcé ses partenaires à se sublimer. Un peu pour lui.
Soudain, le stade Aviva a pris l’air du vélodrome. Et ceux qui se sont rendus dans le Dublin se sont rendus, comme dans ceux de Marseille le 29 septembre 2023, quand Antoine Dupont a été victime d’une fracture au niveau de la pommette au milieu de la Coupe du monde, se soit revue un an et demi en arrière … samedi, la météo gelée lorsque, à la 29e minute, le capitaine du blues est resté sur le sol avant sa droite Knee. Le moment était glacial et, pour observer le visage grimaçant de « Toto » lorsqu’il est sorti du terrain soutenu par des membres de la profession médicale et réconforté par plusieurs de ses coéquipiers, il n’a suggéré rien d’autre qu’une terrible nouvelle. Dupont avait déjà compris. Les larmes encore dans les yeux, il ne l’a pas caché à ses coéquipiers, à la mi-temps. « Il connaît parfaitement son corps »souffle l’un d’eux. « Quand je suis retourné dans les vestiaires et j’ai vu l’un de mes meilleurs amis comme ça … ça prend les tripes, oui »dit Grégory Alldritt. Et son ami de toujours, Anthony Jelonch, à confier: « Antoine était un peu stupéfait. » Il y avait quelque chose …
La supervision médicale l’a rapidement fait passer le célèbre « Tests de tiroir et de laxisme »qui a conduit à une très forte suspicion: rupture du ligament croisé antérieur et rupture du ligament latéral interne. Moins de trois heures après la réunion, dans l’entourage du joueur, tout le monde avait déjà accepté la phrase inévitable (voir opposé), tandis que la délégation française a rejoint Paris samedi soir. « C’est mort »Nous avons ensuite été époustouflés. Le message ne venait évidemment pas de Dupont, contraint de quitter le stade dans les béquilles, mais il avait largement diffusé son essence. Observation lucide. Inexorable. Impitoyable.
C’est pourquoi, dans les entrailles du stade Aviva, le bonheur ne pourrait pas être total. Les Blues se sont accueillis pour avoir signé un succès historique, mais tous ont commencé ou terminé leurs phrases avec les mêmes mots: « Mais c’est ch … pour Antoine. » Parce que l’injustice est venue frapper leur guide. Celui d’une clairière controversée, pointée publiquement par Fabien Garthié. Ensuite, cela, plus irrationnel, d’une tragédie qui ne devrait pas tomber sur ce type. Pas lui, pas maintenant … parce que c’est Dupont, et nous ne touchons pas le monument. Parce qu’à force de reporter les limites d’un sport qu’il réinvente seul, il avait atteint le rang de totem. Mais pas indestructible.
Dupont reste humain et il s’est effondré samedi. Malgré lui, invitant les autres à se sublimer. Après le choc et l’émotion, les Blues ont tiré de la douleur de leur chef charismatique les ressources pour inverser un monde qui voulait être testé. Une force presque indicible, qui marque également à quel point DuPont est unique dans ce groupe. Même son absence le rend d’autant plus présent dans tous les esprits. C’était particulièrement vrai pour ses coéquipiers de Toulouse. « Cette victoire est pour lui, glissé du tourbillon Mauvaka. C’était Antoine, il nous a fait gagner tant de matchs. Il a dû lui envoyer 200%. » Ou comment, en l’absence d’immunité, il était conseillé d’utiliser ce drame pour renforcer davantage l’unité. « Personne ne mérite ça, Nous respirons un être cher. Mais, malgré le statut qui est le sien, Toto est si exemplaire humainement et sportif, sur le terrain et à l’extérieur … nous sommes tous conscients de son importance. «
La gueule de bois était donc sévère, à l’aube, ce dimanche. Tout le monde était, derrière l’euphorie d’un exploit authentique, l’étendue des dégâts dans le genou de Dupont. Il avait déjà gonflé sérieusement à Dublin et, surtout, n’avait absolument pas dégonflé le réveil. « Il souffre »a déploré le grec lors de la conférence de presse d’après-match. Le même refrain répété par tous les protagonistes contactés dix-huit heures plus tard. Une torture pour le Haut-Pyréen, partagée par ceux qui l’entourent quand il est parti passer ses examens dimanche à la fin de la matinée. Les personnes mêmes qui, au-delà d’un simple verdict médical barbare, obligeraient désormais à projeter et à prendre conscience qu’il sera nécessaire de faire dupont.
Ce sera nécessaire, en marcoussis comme dans Ernest-Wallon. Pour rechercher ce deuxième titre international de l’ère de Garthié, mais aussi pour gagner avec Toulouse le cinquième bouclier de Brennus et les troisième champions de la Coupe d’une génération inégalée, dont il est à la fois le bijou et le boss. « Je suis extrêmement triste pour Antoinea réagi son président Didier Lacroix. C’est un coup pour lui et pour le club. Nous nous donnerons les moyens pour permettre à Antoine de revenir à son meilleur niveau. (…) Le stade Toulouse devra désormais se passer du meilleur joueur du monde pendant de longs mois. Ce n’est pas neutre. « Tout le rugby français vit un paradoxe désarmant: maître de son histoire mais orphelin de son icône.
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