548 signalements et incidents de cybersécurité liés aux Jeux ont été recensés entre mai et septembre
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548 signalements et incidents de cybersécurité liés aux Jeux ont été recensés entre mai et septembre

Selon l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, ces alertes de cybersécurité n’ont eu que de « faibles impacts ».

France Télévisions – Éditorial Sport

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Les anneaux olympiques, symbole des Jeux Olympiques de Paris 2024, sur la place de la République, à Paris, le 9 septembre 2024. (XOSE BOUZAS / AFP)

Les Jeux de Paris 2024 visés. Au total, 548 alertes de cybersécurité liées aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, caractérisées par leur « faibles impacts », ont été recensés entre mai et septembre, selon un rapport officiel confirmant les informations du journal Ouest de la France. « Au total, 548 événements de cybersécurité affectant des entités liées à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont été signalés à l’Anssi entre le 8 mai et le 11 mai », a indiqué l’agence de sécurité informatique française (Anssi). (date d’arrivée de la flamme à Marseille) et le 8 septembre 2024″, a confirmé l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) à l’AFP mardi 10 septembre.

Chargée de la gestion de ces attaques avec le ministère de l’Intérieur et l’éventuel concours des forces de cyberdéfense du ministère des Armées (Comcyber), l’Anssi a également décrit ce nombre comme « limite ». L’instance, qui indiquait que les événements étaient « généralement caractérisés par leur faible impact », a déclaré avoir identifié 83 attaques réussies. « Les secteurs d’activité les plus ciblés sont les entités gouvernementales, les sports, le divertissement (sites de compétition et Paris 2024) et des télécommunications », a indiqué l’agence.

Les événements évoqués correspondent en partie à des attaques dites de « déni de service », destinées à engorger les serveurs pour provoquer une panne. Les autres événements sont liés à des tentatives de compromission ou de compromissions, à des divulgations de données ou à des signalements de vulnérabilités.

Début août, une cyberattaque a touché le Grand Palais, où se déroulaient les épreuves des JO, ainsi qu’une quarantaine d’autres musées, sans affecter les systèmes d’information impliqués dans le déroulement des JO, a précisé l’Anssi.

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