5 points à retenir du manifeste travailliste « Captain Caution » – POLITICO
Cela signifie que les sources de revenus restantes sont rares, à 7,35 milliards de livres sterling par an – plus 1,2 milliard de livres sterling de taxe exceptionnelle sur les bénéfices pétroliers et gaziers, qui sont alloués aux investissements en capital. Ben Chu, de BBC Verify, estime ce chiffre à seulement 0,2 % du PIB.
Au total, les travaillistes promettent de dégager 5,23 milliards de livres sterling grâce à la réduction de l’évasion fiscale et à la suppression des échappatoires en matière d’imposition des personnes non domiciliées ; 1,51 milliard de livres sterling en appliquant la TVA et les taux professionnels aux frais de scolarité privés ; 565 millions de livres sterling pour combler une lacune sur les « intérêts reportés » pour les gestionnaires de fonds de capital-investissement ; et 40 millions de livres sterling en augmentant le droit de timbre de 1 pour cent pour les acheteurs de maison étrangers.
Les hausses d’impôts sont si prudentes que, comme mentionné ci-dessus, elles laissent un coussin de 2,5 milliards de livres sterling si les travaillistes entrent au gouvernement – puisque seuls 4,83 milliards de livres sterling de dépenses en recettes leur ont été alloués. « C’est une approche prudente », indique le manifeste. Attention au maximum.
3) Des chars sur la pelouse de Liz Truss (pas vraiment)
Une similitude frappante apparaît entre le plan du parti travailliste et celui de la première ministre conservatrice Liz Truss, en poste depuis 49 jours. Les travaillistes comptent sur la croissance, même si c’est pour lever des fonds pour les services publics à l’avenir. (Dans le cas de Truss, il s’agissait de réductions d’impôts immédiates).
On a demandé à Starmer comment il équilibrerait les comptes si quelque chose tournait mal – réduire les services, augmenter les impôts ou emprunter ? Il a rejeté cette « approche défaitiste… selon laquelle les seuls leviers sont les impôts et les dépenses ».
« C’est un plan de croissance », a ajouté Starmer. Le mini-budget de Truss, qui a fait s’effondrer les marchés et l’a fait chuter en tant que Premier ministre en 2022, s’appelait « Le plan de croissance ».