5 films à voir à 5 euros la séance
Rendez-vous incontournable des cinéphiles, la Fête du Cinéma revient du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet inclus. Durant ces 4 jours, chaque séance est proposée au tarif unique de 5 euros dans toutes les salles obscures. Voici les films incontournables de cet événement populaire qui attire chaque année près de 3 millions de spectateurs.
« Vice-versa 2 »
Petits et grands pourront profiter de la Fête du Cinéma pour aller voir le film d’animation Pixar « Vice-Versa 2 », un deuxième volet toujours aussi touchant, drôle et intelligent. Cette fois, Riley, qui se retrouvait dans le premier opus sorti en juin 2015, adolescent de 12 ans bien avancé dans sa nouvelle vie, devra faire face à de nouvelles émotions propres à son âge, et à l’arrivée de la puberté. avec son fameux cocktail explosif. Un voyage porté par de nouveaux personnages aux contours savoureux – en tête Ennui, Embarras, Anxiété et Nostalgie – mais aussi une conception soignée, des clins d’œil à l’enfance pleins d’humour et une nouvelle analyse fine de ce grand bouleversement qu’est l’adolescence. Vous reconnaîtrez sûrement les voix de Pierre Niney, Gilles Lellouche, Marilou Berry ou encore celle d’Adèle Exarchopoulos.
« Paradis Parisien »
Autre film à l’affiche à ne pas manquer : « Paradis Paris », qui marque le retour à l’écran de Monica Bellucci. Dans cette comédie dramatique réalisée par la cinéaste franco-iranienne Marjane Satrapi, l’icône italienne se glisse dans la peau de Giovanna, une ancienne star de l’opéra déclarée morte par erreur et qui attend désespérément les hommages de la presse. Porté également par André Dussollier, Alex Lutz, Rossy de Palma et Roschdy Zem, ce film choral est une ode poignante à la vie et à l’amour. A travers tous ces parcours de vie, basés sur des histoires vraies, il montre combien il faut de courage pour vivre, sans jamais tomber dans le pathétique. Existentiel et teinté d’humour noir, « Paradis Paris » est peuplé de personnages attachants et bien construits, auxquels chacun peut s’identifier.
« Le Comte de Monte-Cristo »
Adaptation du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas publié entre 1844 et 1846 par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, « Le Comte de Monte-Cristo » a pour objectif de retranscrire l’histoire de la vengeance d’Edmond Dantès, avec Pierre Niney dans le rôle principal. Pendant trois heures, qui ne se font jamais sentir, les spectateurs sont entièrement immergés dans la quête de justice du personnage principal, et pris dans les rouages du plan machiavélique mis en place pour arriver à ses fins. Difficile de ne pas être dévasté lorsqu’Edmond Dantès est trahi et mis aux fers, privé de vivre son amour avec Mercedes. Impossible de ne pas exulter lorsque le piège se referme sur ses ennemis, ni de se laisser envahir par l’émotion au prix de la vengeance. Le plan est minutieux et implacable, à l’image de la rage qui gronde au plus profond d’Edmond, celle qui semble le maintenir en vie, tout comme elle pourrait conduire à sa chute.
« Un petit quelque chose en plus »
Rien de tel qu’une comédie good feel good pour fêter le retour de l’été. Et s’il y en a bien un qui a raflé tous les suffrages, c’est bien « Un p’tit truc en plus », qui a franchi le cap des 7 millions d’entrées. Dans son premier film, Artus raconte les aventures d’un père, interprété par Clovis Cornillac, et de son fils, interprété par Artus lui-même, contraints après un cambriolage raté de monter à bord d’un bus qui conduit les résidents d’un foyer pour jeunes adultes handicapés mentaux et leurs trois superviseurs dans un camp d’été. Alors que père et fils se font respectivement passer pour un éducateur et un nouvel habitant, ce voyage à la campagne va bouleverser la vie de ces deux braqueurs en cavale. Portée par une mise en scène rythmée et des répliques qui font mouche, la comédie s’inscrit parfaitement dans la catégorie du film joyeux, mêlant humour et émotion.
« Des sortes de gentillesse »
Un an après le captivant « Poor Creatures », le réalisateur grec Yórgos Lánthimos revient en force avec « Kinds of Kindness », une œuvre délirante dont lui seul a le secret, portée par Emma Stone, Willem Dafoe, Jesse Plemons et Margaret Qualley. Dans ce film, Yórgos Lánthimos suit sa recette magique : transporter le spectateur dans un monde à la fois drôle et sombre, pour que ce dernier quitte le cinéma déconcerté, mais prêt à se poser de multiples questions sur l’absurdité humaine. Nous suivons trois histoires bien distinctes. La première histoire tourne autour d’un homme manipulé. Le deuxième est centré sur un policier et le troisième évoque les pouvoirs d’un chef spirituel. Tous trois proposent un long-métrage mémorable.