3. Von der Leyen s’autocongratuler sur la parité même si elle n’est pas atteinte
La lutte a mené pendant un mois par Ursula von der Leyen pour obtenir une Commission européenne paritaire n’a pas abouti à un nombre égal d’hommes et de femmes dans son équipe, malgré les pressions qu’elle a exercées sur les Etats pour qu’ ils proposent chacun deux candidats, un de chaque sexe. Certains ont même été invités à changer leur choix après la date limite du mois d’août. L’exécutif bruxellois compte aujourd’hui 11 femmes (von der Leyen incluse).
Pour tourner l’histoire en sa faveur, l’Allemande a recherché un équilibre différent dans les postes les plus élevés : les vice-présidents exécutifs. Cette équipe est composée de quatre femmes et de deux hommes, ce qui a permis à von der Leyen de s’autocongratuler. Mais ce n’est pas encore fini. Le Parlement européen doit encore auditionner et approuver les futurs commissaires.
4. Le Sudobtention des portefeuilles économiques clés
Les pays du Sud ont bien tiré leur épingle du jeu dans la sélection d’Ursula von der Leyen, en obtenant un certain nombre de maroquins économiques très demandés. L’Italie sera chargée du vaste portefeuille du Fonds de cohésion de l’UE, le Portugal sera responsable des Services financiers (un poste clé dans le cadre de la réforme des marchés de capitaux de l’UE), tandis que l’Espagnole Teresa Ribera supervisera les puissants outils d’application de la législation européenne sur la concurrence.
La France, qui fait souvent le pont entre les pays du Sud et ceux du Nord, sera chargée de la Stratégie industrielle et de la « Prospérité ». Cela implique de mettre en œuvre des mesures avancées par von der Leyen pour rendre l’Union européenne plus compétitive sur la scène internationale en améliorant les investissements et en adoptant une réglementation plus intelligente.
La nouvelle structure confère aux Etats du Sud un rôle important dans l’effort de compétitivité de l’Union européenne. Ceci étant, les préoccupations des pays dits frugaux n’ont pas été totalement écartées, étant donné le portefeuille important confié à Piotr Serafin, considéré comme sympathique aux pays du Nord.
5. Von der Leyen garde Meloni près d’elle
Le candidat italien Raffaele Fittoobtient une vice-présidence exécutive et sera responsable de la Cohésion et des Réformes. Et ce, malgré les protestations des sociaux-démocrates, des libéraux de Renew, des Verts et de La Gauche, qui se sont insurgés contre l’idée de confier un poste aussi important à un membre des Frères d’Italie, un parti d’Italie. extrême droite.
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