Nous pensons souvent que nous mangeons sainement en choisissant des aliments qui semblent sains. Pourtant, certains de ces aliments peuvent en réalité nuire à notre santé à long terme. Le Dr William Lee, médecin et chercheur renommé de Harvard, révèle dans ses livres plus de 200 aliments qui peuvent lutter contre le cancer, réduire le risque de démence et vaincre des dizaines de maladies évitables.
Aliments végétaux ultra-transformés : un piège malsain
Les aliments à base de plantes peuvent sembler sains, mais lorsqu’ils sont ultra-transformés, ils le deviennent en réalité moins. « Nous savons que les aliments ultra-transformés que vous achetez n’importe où ne sont pas bons pour notre santé en général. En fait, ils compromettent notre métabolisme lorsque nous mangeons trop d’aliments ultra-transformés », explique le Dr Lee. Il recommande d’être vigilant face aux messages marketing trompeurs et de se concentrer sur les aliments sains et complets.
La viande transformée classée cancérigène par l’OMS
Des études ont montré que la consommation de viandes transformées comme les saucisses, les pepperonis et les hot dogs est associée à un risque accru de cancer. L’Organisation mondiale de la santé a même classé les viandes transformées comme cancérigènes. Le Dr Lee conseille d’en limiter la consommation : « De temps en temps, surtout si c’est quelque chose que vous aimez vraiment, ne vous en faites pas, mais ne le faites pas tout le temps. »
Le jus de fruit, un sucre concentré à éviter
Boire du jus de fruit peut sembler sain, mais c’est en fait problématique. « J’adore les oranges, surtout quand elles sont de saison en hiver. Une seule orange est très riche en nutriments. Il me faudrait quelques minutes pour en manger une, mais je pourrais avaler un verre entier de jus d’orange, ce qui nécessite huit oranges, en 30 secondes », explique le Dr Lee. Certains jus commerciaux contiennent également des additifs et du sucre ajouté.
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Les édulcorants artificiels perturbent le microbiome intestinal
Contrairement à la croyance populaire, les sodas allégés contenant des édulcorants artificiels ne constituent pas une alternative saine aux sodas sucrés. Des études cliniques ont montré que ces édulcorants non nutritifs altèrent notre microbiome intestinal lorsque nous les consommons. « Si vous empoisonnez suffisamment votre microbiome intestinal, même si vous buvez des sodas « allégés », la réalité est que nous modifions la biologie de notre corps de telle manière que notre corps commencera à accumuler de la graisse corporelle », prévient le Dr Lee.
Le pain industriel, source de calories vides
Les pains les moins chers et les plus moelleux vendus dans les supermarchés sont souvent fabriqués à partir de farine de mauvaise qualité et bourrés de conservateurs. Le Dr Lee suggère une alternative saine : le pain au levain. « Le levain contient en fait des ferments probiotiques qui sont bons pour la santé de notre intestin, comme le lactobacillus reuteri. Il s’agit de l’un des ferments présents dans notre flore intestinale, qui s’est développé au fil des siècles de fabrication de pain au levain. »
Le lait de vache, frein à l’absorption des polyphénols du thé
L’ajout de lait au thé est une tradition courante, mais cela peut en réalité réduire les bienfaits du thé. « Lorsque du lait ou de la crème est ajouté au thé, les molécules de graisse du lait de vache forment de minuscules bulles de savon microscopiques appelées micelles. Ces bulles de savon emprisonnent les polyphénols du thé. Lorsque vous buvez du thé, les polyphénols sont piégés dans la bulle de savon, ne sont pas facilement absorbés par votre estomac et sont finalement excrétés », explique le Dr Lee. Il suggère d’utiliser plutôt des laits végétaux si vous cherchez à sucrer votre thé.
Le Dr Lee nous rappelle que la science nous montre que si nous mangeons consciencieusement, en faisant de bons choix et en pensant aux quantités, nous pouvons utiliser notre corps de manière optimale sans avoir recours à des régimes extrêmes à la mode. Manger sainement est quelque chose que nous pouvons apprécier et qui peut devenir une seconde nature.
