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« 4B », le mouvement féministe sud-coréen qui renonce aux hommes, interpelle à l’étranger
Du Brésil au Québec, en passant par l’Espagne, la France et les États-Unis, les femmes de l’étranger observent cette tendance devenue virale sur les réseaux sociaux, et qui se distingue par quatre refus : celui du mariage hétérosexuel (« bihon » en coréen), de la maternité. (« bichulsan »), rencontres (« biyeonae ») et relations sexuelles (« bisekseu ») font ainsi référence à ces quatre mots qui commencent tous par le préfixe « bi », ou « non » en français. , les femmes qui font partie de ce mouvement restent dans l’ombre. « C’est très difficile pour les Coréennes de se dire ouvertement féministes », explique Minjung Kim, 32 ans, vivant à Daejeon, une ville située à deux heures de Séoul.