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41 foyers confirmés dans le nord de la France, une zone réglementée étendue à trente départements

Quarante et une épidémies d’un nouveau type de fièvre catarrhale (BT), également connu sous le nom de « maladie de la langue bleue »Des cas de sclérose latérale amyotrophique ont été confirmés au 14 août dans six départements du nord de la France, a précisé vendredi 16 août le ministère de l’Agriculture. Ils sont répartis dans l’Aisne, les Ardennes, la Marne, la Moselle, le Nord et l’Oise, a précisé le ministère dans une mise à jour du nombre d’exploitations concernées.

Une zone « réglementé » La zone de 150 kilomètres autour des foyers confirmés, où les déplacements de bovins, caprins et ovins sont soumis à des restrictions pour tenter de ralentir la propagation du virus, s’étend désormais à une trentaine de départements.

Le nouveau sérotype 3 de ce virus, non transmissible à l’homme, a été détecté pour la première fois en Europe en septembre 2023, aux Pays-Bas, avant d’être détecté en Belgique, en Allemagne et au Royaume-Uni dans les mois suivants. Les premiers cas ont été confirmés début août en France, au Luxembourg et au Danemark. La propagation de la maladie s’accélère actuellement dans plusieurs pays, les autorités néerlandaises ayant par exemple recensé quelque 3.807 foyers jeudi, soit 900 de plus que lundi.

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Campagne de vaccination

La fièvre catarrhale se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante voire la perte des petits gestants, et parfois par la mort des animaux, dans des proportions variant d’un élevage à l’autre.

Sa détection n’entraîne pas l’abattage d’animaux, contrairement à la grippe aviaire. Elle touche aussi les bovins, mais avec une mortalité très faible, ainsi que les caprins. Des vaccins sont disponibles et une campagne de vaccination a débuté cette semaine dans le nord de la France.

D’autres sérotypes de la maladie sont déjà présents depuis plusieurs années en Europe, avec des vaccins adéquats, mais pas toujours disponibles ou utilisés par les éleveurs. La France est aux prises depuis plusieurs années avec les sérotypes 4 et 8 du FCO, qui ont tué des milliers de moutons ces dernières semaines dans le Sud.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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