-40%, Léoville Las Cases donne le ton des futures 2023
Comme prévu, les maisons se bousculent pour un lancement rapide de la campagne primeur à Bordeaux en affichant les baisses de prix attendues. Premier poids lourd avec Léoville Las Cases qui affiche une baisse de 40% de son prix. Les autres grands crus classés reprendront-ils le timing et les tarifs des primeurs 2019 pour leur 2023 ?
CONTRE
promesse de promesse… Après avoir annoncé place de Bordeaux la sortie en primeur de son 2023 ce mardi 30 avril, soit une semaine après la semaine officielle de dégustation du millésime en cours d’élevage (lundi 22-jeudi 25 avril), Château Léoville Las Cases est tient parole en le mettant sur le marché à 138 € HT selon la plateforme Liv-Ex. Soit une baisse de 40 % par rapport au primeur 2022, pour un prix juste au-dessus de 2019, rapporte le site anglais. Le grand cru classé en 1855 à Saint-Julien (55 hectares, Domaine Delon) suit les attentes/recommandations du commerce et du marché, qui ont fait passer le message d’une baisse attendue des prix : 30% soit au niveau de 2019 (après foyers dans le millésime 2022, comme un quasi-doublement pour Léoville Las Cases). Et a demandé une commercialisation rapide.
Les premiers crus classés ont été libérés ce lundi 29 avril, notamment en Sauternes (Châteaux Guiraud, Lafaurie-Peyraguey, Sigalas Rabaud, etc.), mais aussi dans le Médoc, comme le Château Batailley à Pauillac (affichant une baisse plus modeste de 12%). ). , à 29,50 €). D’autres Grands Crus Classés du Médoc sont attendus aujourd’hui, tandis que les spéculations vont bon train sur la sortie d’un des cinq premiers Grands Crus Classés de 1855 dès le jeudi 2 mai. Les négociants espèrent revivre le succès de la campagne des primeurs 2019 pendant la crise covid de printemps 2020. Ces primeurs 2019 ayant affiché des prix revus à la baisse sur un calendrier aussi soutenu que précoce.
Défi 2023
Si la recette collective est connue, les succès et les échecs dépendent des stratégies individuelles de chaque propriété (qualité, quantité, prestige…). L’enjeu de ces primeurs 2023 est de savoir combien d’étiquettes seront effectivement commercialisées par le marché bordelais à un volume significatif : sur les 150 à 200 millésimes évoqués, seulement 50 compteraient au final. Un top 50 qui pourrait booster l’attractivité du reste de la pyramide… Chose attendue.