UN « Fardeau considérable » qui est compté chaque année dans des centaines de milliers de nouveaux cas de pathologies chroniques lourdes, parfois mortelles, et pourtant, pour beaucoup, évitables. Dans une étude quantitative sans équivalent réalisée pour la première fois sur le territoire national, l’agence de santé publique France (SPF) s’est concentrée sur la morbidité (le risque de survenue de maladies) attribuable à la pollution de l’air lié aux activités humaines. « Le grand public n’est pas toujours conscient de ses impacts sur la santé et ces résultats sont essentiels pour les rendre concrètement visibles », Expositions Caroline Sémille, directrice générale du SPF.
Dévoilé ce mercredi 29 janvier, les données révèlent qu’entre 12 et 20% des apparences des pathologies respiratoires chez les enfants se produisent chaque année en raison de l’exposition à des particules fines (PM2,5, c’est-à-dire de diamètre inférieur à 2,5 micromètres) ou dioxyde d’azote (NO2). Chez les adultes, il est responsable de 7 à 13% de l’incidence des maladies respiratoires, cardiovasculaires ou métaboliques (liée à une perturbation de