4 personnes en garde à vue
Un nonagénaire est décédé ce mardi 28 mai après avoir été attaqué par un chien dans un cimetière du Gard. Une enquête a été ouverte et quatre personnes ont été placées en garde à vue.
Elle était simplement venue déposer des fleurs sur la tombe d’un proche. Ce mardi 28 mai, une femme de 93 ans est décédée dans le Gard après avoir été agressée dans un cimetière par un chien confié à un employé d’un centre canin, ont indiqué des sources judiciaires et proches de l’enquête. à l’AFP ce mercredi 29 mai.
Concernant les faits, le nonagénaire s’est rendu en fin d’après-midi, avec deux pots de fleurs, sur la tombe d’un proche dans le cimetière situé entre vignes et champs de tournesols à la sortie du village de Canaules-et-Argentières, une trentaine d’années. kilomètres au nord-ouest de Nîmes.
Soudain, elle a été mortellement blessée à l’artère carotide par un chien, selon une source proche des enquêteurs.
Un apprenti dans un centre canin voisin a été placé en garde à vue. Cette jeune fille de 18 ans avait donné l’alerte en disant aux policiers que la vieille dame avait été attaquée par un chien errant.
Ce serait en effet elle qui promenait trois chiens, à savoir un dogue argentin, un berger australien et un Staffordshire bull terrier (staffie), dans l’enceinte du cimetière lorsque la vieille dame s’y rendait.
Quatre personnes en garde à vue
« Une enquête pour homicide involontaire est en cours » et « deux personnes sont actuellement en garde à vue », a indiqué à l’AFP le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini. Selon une source proche de l’enquête, il s’agissait du jeune apprenti et du propriétaire du centre canin.
Mais nous avons également appris que deux autres personnes avaient été placées en garde à vue, à savoir les deux fils du gérant, suite aux informations données par l’apprenti. Cette dernière a expliqué avoir été mise « sous pression » pour déclarer qu’il s’agissait d’un chien errant et « a reconnu que c’était un stratagème mis en place par le gérant pour se soustraire à son éventuelle responsabilité dans ces faits », a précisé le magistrat. Mercredi soir.
Les deux jeunes hommes sont soupçonnés de « modification de scène de crime ou de délit » pour avoir évacué du village le chien qui a mordu la victime, a expliqué M. Grini. Enfin, le gérant, « défavorablement connu de la justice », devrait être jugé en septembre par le tribunal correctionnel d’Alès dans une affaire de violences, a également indiqué le procureur.