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4 000 policiers et gendarmes venus de toute la France en renfort à Paris pour les Jeux Olympiques

Des policiers et des gendarmes de toute la France sont appelés en renfort dans la capitale à l’occasion des Jeux olympiques. Ils doivent accomplir des missions souvent très différentes de celles auxquelles ils sont habitués dans leur commune d’origine.

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Des gendarmes contrôlent le QR code des piétons près du musée du Louvre à Paris le 20 juillet 2024. (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS via AFP)

A l’approche des Jeux olympiques, le « bleu » est bien présent à Paris : une forte présence de policiers et de gendarmes. Plus de 4 000 gendarmes de brigade habitués des villages et des paysages ruraux sont venus de toute la France, en renfort dans la capitale pour l’événement. Certains sont même venus d’autres pays d’Europe. Franceinfo a accompagné une patrouille de gendarmes dans l’hypercentre des bords de Seine, avec une compagnie des Vosges.

Les Français sont plus habitués à voir leurs polos bleu clair au bord des routes départementales. Sécuriser les rues, être vigilant face aux risques terroristes : autant de missions nouvelles dans un environnement bien éloigné de ses montagnes vosgiennes pour le capitaine Picard, de la compagnie de Remiremont, et ses 72 hommes et femmes postés dans le secteur de l’Hôtel de Ville.

« C’est sûr que notre première mission à Châtelet-les Halles nous a un peu changé.il confie. Il faut s’organiser, se repérer dans les rues… On connaît la beauté du Hohneck et on découvre la beauté de la capitale, ce sont deux choses complètement différentes. On pensait avoir plus de difficultés avec la population, mais au final on n’a vraiment pas de problème. »

Jusqu’à aujourd’hui, le chef Laurent, de la brigade vosgienne de Darney, n’était venu à Paris que pour faire un peu de tourisme. Posté à l’entrée du Pont Marie, il vérifie les QR codes des Parisiens qui tentent, non sans mal, de se déplacer. Il est en mission à Paris pour un mois, heureux de participer à sa manière à l’aventure olympique. « La population est très différente du secteur dans lequel je travaille habituellementil reconnaît. Dans un village de 800 habitants, ce sont forcément des gens qu’on connaît. Ici, au contraire, il y a tout le temps de nouveaux visages. Il fait chaud, l’air de la ville est lourd mais il fait quand même bon. »

« C’est gratifiant, nous sommes les hommes de l’ombre qui permettent au public d’aller voir les événements en toute tranquillité. »

Le chef Laurent, de la brigade vosgienne de Darney

à franceinfo

Un peu plus loin, à la station de métro Châtelet, un gendarme réserviste veille. Le chef Arnaud est informaticien dans la vraie vie et originaire du Val d’Oise. « C’est un événement que nous ne vivrons qu’une seule fois dans notre vie. la vie, y participer donne tout son sens à notre engagementil explique. Nous avons eu des retours extrêmement positifs de la part de la population. Ils nous disent qu’ils sont contents de nous voir et ils nous adressent même des petits mots d’encouragement. »

Il est épaulé par un capitaine qui porte un autre uniforme : celui kaki de la Guardia Civil. Le capitaine Lorenzo vient d’Andalousie, en Espagne, dans le cadre de la coopération internationale. « Je me suis porté volontaire pour venir iciil dit. « Nous aidons la police française, nous informons tous les hispanophones qui en ont besoin, c’est presque comme être à la maison ! Paris est une très belle ville et les Jeux sont un événement exceptionnel qui n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans… Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes ! »

Le ministre de l’Intérieur Gérald Dramanin a déjà salué l’efficacité des policiers et gendarmes, massivement présents à Paris en ce moment. Le ministre a notamment évoqué une chute de la criminalité ces derniers jours.

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