3ème guerre mondiale. Lettre au président de Yann Moix
Je n’aime pas ce que je ressens comme une méchanceté chez Yann Moix, et j’écoute généralement très distraitement ce que dit ce garçon, mais comme j’écoute tout le monde et tout le monde, je l’écoute aussi.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je me découvris en complet accord avec lui.
Sans doute dira-t-on dans le camp des bellicistes présidentiels que ce sont encore les réseaux russes… un céleruss !
Et bien non ce n’est pas du Céléruss !
C’est une idée qui dépasse les divisions politiques, qui embrasse notre histoire européenne et… nos rêves de paix.
Les Russes n’avaient rien contre nous et nous non plus.
Bien au contraire.
L’Europe se rêvait comme une institution de paix et c’était justement celle-là, celle que mon grand-père, qui avait connu les guerres, souhaitait voir naître et transmettre à ses petits-enfants.
L’Europe d’Erasmus, le commerce, la prospérité et la paix.
Une Europe où des ponts ont été construits entre les peuples.
Pas une Europe où les ponts seraient bombardés.
L’Union européenne n’est pas l’Europe.
Elle en est la négation. Son double maléfique.
Refuser cette guerre est un acte politique essentiel.
Refuser cette guerre ne signifie pas répéter l’erreur de Munich.
C’est exactement le contraire.
La paix est possible, mais ceux qui gouvernent dans les palais, les mamamouchis, veulent la guerre, notamment notre carlin Balboa, le boxeur photoshoppé du Palais dont j’ai hâte de voir la musculature quand en maillot de bain il se précipite dans un merveilleux plongeon dans le Seine…
Yann Moix : « M. Président : nous ne ferons pas la guerre » pic.twitter.com/fjsSNUpl4n
— Ils m’appellent 404 (@Red_Pill_Report) 29 mars 2024
Aujourd’hui, il faut beaucoup plus de courage pour appeler à la paix que pour dire d’aller tuer les fils des autres.
En 1938, il fallait avoir le courage de préparer la guerre parce qu’elle était inévitable, parce qu’elle était bel et bien existentielle, parce qu’Hitler voulait occuper toute l’Europe et soumettre toutes les nations.
Le courage aujourd’hui, c’est de refuser les faux appels à l’histoire revisités par les docteurs Folamour. (Référence du film de Stanley Kubrick 1964 ici)
Si vous entendez ce message, vous êtes la résistance.
Charles SANNAT
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