37% des Français craignent de ne pas pouvoir offrir de cadeaux de Noël, selon une étude
Les personnes à faible revenu connaissent une fin de mois difficile, mais la période de Noël est encore plus problématique que le reste de l’année. Dans une étude de l’association Dons Solidaires, près d’un foyer sur deux réduira son budget cadeaux cette année et un tiers aurait même des difficultés à offrir un cadeau.
Un trou dans le portefeuille. Selon une étude de l’association Dons Solidaires, un tiers des Français craignent de ne pas pouvoir offrir de cadeaux pendant les fêtes de fin d’année. Près de la moitié verront leur budget réduit par rapport à Noël dernier, des chiffres en baisse depuis l’année dernière (- 7 points).
Les familles monoparentales sont évidemment les ménages les plus touchés. Pas moins de 57% des personnes interrogées qui devront réduire le budget en 2024 sont des ménages monoparentaux. À cela s’ajoute un sentiment de culpabilité de ne pas pouvoir gâter ses enfants, exprimé par pas moins de 51% des parents.
Pourtant, de nombreuses conclusions sont « positives » par rapport à Noël 2023. Pas moins de 37 % des Français ne sont pas inquiets à l’approche des fêtes, soit une hausse de quatre points. Ainsi, 29% des parents ne seront pas obligés de réduire leur budget pour privilégier les cadeaux de Noël. Les parents qui se priveront d’achats pour favoriser leurs enfants passeront de 61% en 2023 à 49% en 2024.
Le pouvoir d’achat global des Français en légère hausse
Le pouvoir d’achat des Français augmente légèrement. Cette année, il tombe sous la moitié de la population française. En effet, moins de 50 % des ménages craignent de ne pas pouvoir joindre les deux bouts. Une hausse qui concerne particulièrement les catégories modestes à pauvres, mais aussi les ménages avec enfants.
Les personnes âgées de 18 à 49 ans connaissent peu ou pas de difficultés financières, contrairement aux personnes plus âgées qui font face à des difficultés plus importantes. De nombreux parents pourront offrir ce qu’ils souhaitent, sans restrictions financières, à leurs enfants. Près de 50 % des ménages sont concernés.