350 000 euros d’amende après la privatisation illégale de plages
Plages fermées
En mars, le gouvernement a instauré de nouvelles règles pour la location de plage dans un pays qui a vu l’an dernier un nombre record de touristes étrangers s’y intéresser. Désormais, les parasols et transats doivent être à au moins 4 mètres de la mer et aucune location n’est autorisée sur les plages de moins de 4 mètres de large.
Trois plages « ont été fermées car elles n’avaient pas de contrat de concession », a ajouté le ministère de l’Economie.
Toutes ces mesures ont été prises après la colère qui a secoué le pays visité par 33 millions de touristes étrangers l’année dernière.
Athènes s’est équipée cette année de drones pour surveiller les infractions et a mis en place une nouvelle application baptisée « MyCoast » qui permet aux citoyens de signaler les contrevenants. Les Grecs peuvent également appeler le cadastre pour signaler les occupations illégales de plages.
Le mouvement « serviette »
Toutes ces mesures ont été prises après la colère qui a secoué l’an dernier le pays visité par 33 millions de touristes étrangers. Parti de l’île de Paros, dans les Cyclades (sud-est), le mouvement citoyen dit « des serviettes », qui réclamait un accès libre à la mer, a commencé à manifester sur les plages occupées illégalement.