35 minutes de vidéo pour faire le tour de Stalker 2 – News
Alors que le studio polonais The Farm 51 levait le voile sur Chernobylite 2 avec un timing très amusant, GSC Game World déballait sa grosse cartouche promotionnelle pour mettre en avant le miracle de ce jeu AAA réalisé en Ukraine dans les conditions que l’on imagine. L’occasion de mettre quelques noms et visages sur les membres de l’équipe de développement, à l’image de la directrice artistique Mariia Grygorovych, du réalisateur Yevhen Grygorovych, de l’architecte du monde Dzmitry Anoshka ou encore du directeur des cinématiques Ingwar Dovgoteles.
Situé autour de la zone d’exclusion de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, au point de reproduire fidèlement un certain nombre de lieux du monde réel, le monde ouvert de Stalker 2 abrite 20 régions, chacune avec sa propre architecture, ses habitants et ses anomalies. Plusieurs de ces régions pourraient être un jeu à part entière. « , explique Dzmitry Anoshka. Conçu pour immerger le joueur dans un sentiment de solitude et d’anxiété, le monde du jeu est également conçu pour offrir la plus grande liberté possible. » Il n’y a presque aucune barrière dans le jeu qui empêcherait le joueur d’aller quelque part. »
La présentation nous plonge ensuite dans la peau du protagoniste, Skip, pour observer le gameplay d’une quête dans la région du Grand Marais. Le joueur découvre alors un objectif optionnel (trouver une combinaison avec un niveau de protection élevé) et un objectif obligatoire (désactiver les appareils pour accéder au siège de Clear Sky). On peut y voir la carte du monde avec la possibilité de placer nos propres marqueurs de quête, la gestion de l’inventaire limité par le poids ou encore le menu circulaire permettant d’accéder rapidement aux différentes armes (il y en a 35 au total) et outils, comme le détecteur d’artefacts.
» Ce qui aide vraiment le joueur à progresser et à monter de niveau, c’est de fouiller la zone et de trouver de nouveaux équipements et armes, des accessoires d’armes, des améliorations. La plupart de ces objets ne s’obtiennent pas au cours de l’histoire. Au lieu de cela, le joueur devra explorer le monde avec curiosité. » explique Yevhen Grygorovych, notant plus tard qu’il n’y a pas de système de niveau d’expérience. Le progrès se reflète dans votre conscience de l’environnement et la rapidité de vos réflexes. » Puisqu’il s’agit du même monde que dans les anciens jeux, les habitués reconnaîtront de nombreux lieux.
Bien qu’elle soit portée par trois heures de cinématiques (GSC Game World dispose de son propre studio de motion capture), l’histoire ne se veut pas intrusive. Elle est surtout non-linéaire grâce à une variété de chemins menant à différentes fins. On retrouve des mécaniques de survie immersives comme la faim, le sommeil, les saignements et bien sûr les radiations. Ainsi qu’un cycle jour-nuit dynamique avec ses conditions météorologiques qui changent complètement l’ambiance et les conditions de jeu. Ajoutons enfin qu’un mode multijoueur sera ajouté sous forme de mise à jour gratuite après la sortie du jeu, désormais prévue pour le 20 novembre sur Xbox Series et PC.
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