Le ministère de l’Intérieur a annoncé mardi que 32 actions visant à empêcher le passage de la flamme olympique avaient été déjouées depuis le 8 mai.
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En face, le relais de la flamme olympique se déroule quasiment sans encombre depuis son arrivée sur le sol français mercredi 8 mai à Marseille. Mais en coulisses, les forces de sécurité ont été sollicitées à plusieurs reprises. Selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, 32 actions de « CONTESTATION » du relais de la flamme ont été déjoués depuis le 8 mai et « deux tentatives » pour entrer dans le « contact » les flammes ont également été évitées les 12 et 13 mai.
« Il ne s’agit pas d’attaques ou d’actes criminels, mais de manifestations pour diverses raisons ». » a ajouté le ministre de l’Intérieur lors d’un point presse place Beauvau le 14 mai. « Les renseignements territoriaux ont pu intervenir pour empêcher l’affichage de banderoles par exemple », a-t-il illustré, sans donner le nombre d’arrestations liées à ces manifestations. Trois drones ont également été « interceptés », « quatre télépilotes arrêtés ».
Il a également fait le point sur les enquêtes administratives de filtrage menées par les autorités auprès des personnes qui participeront aux Jeux. A ce jour, 331 000 enquêtes administratives ont été menées (sur un total d’un million à réaliser), aboutissant à l’exclusion de 1 193 personnes.
Parmi eux, 30 dossiers S, dont 13 liés à l’ultra-gauche, cinq à l’ultra-droite, cinq à l’islamisme radical et sept pour ingérence étrangère, a-t-il expliqué. De plus, « plus d’une centaine de personnes »souvent « bénévoles »ont été mis de côté à cause de‘ »Dossier criminel », a-t-il encore précisé. Sur les 11 000 porteurs de la flamme olympique, 31 ont été exclus.