30 000 euros pour un tribunal. "Moi, je souhaiterais que ça devienne un hôtel-restaurant"
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30 000 euros pour un tribunal. « Moi, je souhaiterais que ça devienne un hôtel-restaurant »

30 000 euros pour un tribunal. « Moi, je souhaiterais que ça devienne un hôtel-restaurant »

Après la chapelle Arrier, la salle de sport Jean Jaurès et une maison baptisée « Maison Morlat », la commune de Bourganeuf, dans la Creuse, met en vente son ancien palais de justice sur les sites de vente en ligne pour retrouver un équilibre budgétaire.

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« J.Je vais te montrer la salle d’audienceelle est absolument magnifique » s’exclame Marie-Hélène Pouget-Chauvat, adjointe chargée de la Culture et des Finances à la mairie de Bourganeuf.

Construit au début du XIXème siècle, le tribunal de Bourganeuf est un édifice hérité de la révolution. Il s’est occupé des affaires juridiques du canton jusqu’en 2009. Mais depuis quinze ans, le bâtiment est à l’abandon. « La chambre les archives, c’est le plus délabré. Il faut refaire tous les plafonds », continue le guide.

La mairie le met en vente. Pour une somme faramineuse, 30 000 euros. Mais c’est sans compter les travaux à prévoir. Fuites, parasites, champignons… plusieurs milliers d’euros de rénovation seraient nécessaires. « JEnous aurions besoin plus un autre million pour le restaurer. Nous avons choisi de vendre les actifs annexés pour conserver les actifs iconique », explique Marie-Hélène Pouget-Chauvat.

La rénovation de l’église Saint-Jean-Baptiste a coûté cher à la mairie, qui mise sur la vente de la chapelle Arrier et du tribunal afin de retrouver l’équilibre budgétaire en 2024.

Que deviendra alors le bâtiment ? Un voisin espère le voir renaître : «Nous l’avons vu fonctionner. Il faut le préserver à tout prix car il est encore classé. J’aimerais que cela devienne un hôtel-restaurant car entre Clermont et Limoges, il n’y a rien. » Aujourd’hui, une jeune femme très attachée au territoire vient de visiter ce patrimoine.

Nous réfléchirons avant de faire des projets sur la comète. Mais ce serait à des fins de location. C’est un gros projet. J’ai une maison familiale depuis très longtemps, à trente minutes d’ici. Ma mère est originaire de la Creuse donc ce serait bien de pouvoir investir ici, pour redorer l’image de la Creuse car c’est magnifique et il y a plein de choses à faire, il faut venir.

Jeanne Renard, acheteur potentiel

Plusieurs visites sont encore prévues, la mairie décidera d’un repreneur d’ici fin avril.

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