« 29,99 € par mois est un prix juste », le patron de DAZN écarte les critiques sur les tarifs d’abonnement

Nouveau co-diffuseur de la Ligue 1 avec beIN Sports, le groupe de streaming DAZN est loin de faire l’unanimité avec sa formule à 29,99 euros par mois pour accéder à l’intégralité de ses contenus. Un tarif toutefois justifié par son patron Shay Segev.

C’est bientôt le grand soir pour DAZN. La Ligue 1 reprend vendredi soir avec l’alléchant match entre Le Havre et le PSG, qui sera diffusé par la plateforme britannique, nouveau diffuseur majeur du championnat. Un début canon qui sera scruté de près après l’issue très critiquée de la saga des droits TV. En cause : le prix de l’abonnement.

Les fans de football français devront débourser 29,99 euros par mois (et sous forme d’abonnement annuel) pour huit des neuf matchs du championnat par week-end et tous les autres contenus (Betclic Elite, PFL, Bellator, Women’s Football Champions League, etc.). Et devront ajouter 15 euros s’ils veulent regarder le neuvième match, diffusé sur BeIN Sports, co-diffuseur.

« Le consommateur paie la Ligue et les clubs »

Un prix que Shay Segev justifie. « C’est le résultat de deux facteurs principaux. Le prix que nous payons à la LFP pour les droits et le volume de personnes susceptibles d’acheter ce produit. Ce prix a également été établi sur la base de notre expérience sur les marchés voisins et nous pensons qu’il correspond à la valeur de l’offre que nous proposons », explique le patron de DAZN dans les colonnes de L’équipe.

S’il estime que d’autres formules d’abonnement avec un prix d’entrée plus bas mais aussi plus élevé (si d’autres droits forts étaient intégrés à leur catalogue) pourraient voir le jour à l’avenir, il considère que « 29,99 euros, pour notre offre en France, est un prix juste » car le « consommateur doit comprendre qu’il ne paie pas pour DAZN, il paie pour la Ligue et les clubs ».

Il espère aussi atteindre 1,5 million d’abonnés – au moins un million au minimum – en six mois : ce nombre permettrait à la plateforme de streaming de couvrir ses dépenses. Si l’objectif n’est pas atteint après deux saisons, la LFP pourrait résilier le contrat grâce à une clause de sortie.