Sa réputation d’agence de renseignement la plus agressive au monde n’a pas suffi. Le GRU, le renseignement militaire russe, a étoffé son arsenal ces derniers mois. Selon Wired, de nouveaux hackers ont rejoint les rangs pour former une véritable branche de cyberdéfense et de cyberattaque des intérêts du Kremlin. En pleine guerre en Ukraine, cet ajout n’est pas anodin. D’autant que ces nouveaux venus sont rattachés à l’unité 29155, connue pour ses actes de sabotage et ses assassinats politiques. C’est l’unité 29155 qui est notamment à l’origine de l’empoisonnement de Sergueï Skripal.
Les agences de renseignement européennes et américaines, en particulier, ont rapporté que les groupes de hackers qui ont ciblé plusieurs systèmes d’information en Europe, aux États-Unis, en Ukraine, en Asie et en Amérique latine ces derniers mois étaient en fait mandatés par l’État russe par l’intermédiaire du GRU. Cadet Blizzard, Ours qui saigne ou même Échelle de gris.
Le GRU disposait déjà de hackers. D’autres unités avaient déjà formé des équipes de hackers. Certaines, comme l’unité 74455, étaient même connues des agences étrangères pour leurs cyberattaques de grande envergure. Le fait que l’unité 29155 ait désormais également acquis une branche cybernétique montre à quel point la Russie veut mener des guerres hybrides.
« Les forces spéciales ne créent généralement pas d’unités cybernétiques qui reproduisent leurs activités sur le terrain »explique un membre d’une agence de renseignement occidentale interrogé par Wired. « Cette unité est vraiment impliquée sur le terrain, on lui demande de faire les tâches les plus rudimentaires que celles du GRU. Je trouve vraiment surprenant que cette unité très terre à terre finisse par faire des choses derrière un écran. »
La plupart des cyberactions qui peuvent déjà être attribuées à l’Unité 29155 sont liées à l’espionnage militaire. Le groupe aurait infiltré les systèmes d’une compagnie ferroviaire d’Europe centrale pour connaître, entre autres, le contenu des trains de marchandises envoyés en Ukraine. Dans ce pays ennemi, les pirates ont piraté des caméras de surveillance vidéo, probablement pour traquer les armes.
L’unité serait composée d’une dizaine de personnes, en majorité jeunes. Certains sont ou ont des liens avec des hackers criminels, également connus des agences occidentales. Cinq d’entre eux ont été inculpés, en leur absence, par la justice américaine, pour avoir ciblé des infrastructures critiques et des systèmes gouvernementaux en Ukraine.
Le ministère américain de la Justice, qui, comme l’explique CNN, a découvert un vaste réseau de désinformation russe au sein des médias et des réseaux américains, offre 10 millions de dollars à quiconque fournira des informations permettant d’identifier ou de localiser ces cinq pirates informatiques.
GrP1
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