24h après la fermeture du Boé Casino, les commerçants de la galerie s’adaptent tant bien que mal
Lundi 29 avril, l’hyper Casino Boé a fermé définitivement ses portes. 24 heures plus tard, les commerçants du centre commercial tentent de s’adapter au manque de clientèle et espèrent un nouvel élan avec la réouverture prochaine, sous une nouvelle enseigne.
Le parking est vide tandis que les magasins du quartier Boé pullulent autour de l’Hyper Casino. Cette dernière a fermé définitivement ses portes lundi 29 avril. Une information qui n’est pas encore parvenue à toutes les oreilles.
« Je ne suis pas l’actualité, je viens ici habituellement chercher des croquettes pour mes chats », raconte une cliente surprise qui repart, le caddie vide, vers sa voiture. « C’est dommage, j’étais de passage, je devais faire quelques courses. Dommage», conclut Alain, 52 ans.
A l’intérieur, la ruelle est déserte, des grilles en fer barrant l’accès au magasin. Les lumières tamisées des étagères laissent entrevoir les salariés occupés à restructurer l’espace. En effet, d’ici quelques semaines, le Casino devrait devenir Intermarché.
Un mot : adaptation
Les commerçants de la galerie restent toutefois ouverts. Sans supermarché, les clients sont rares. « Le patron a pris les devants, nous avons réduit les effectifs avec du chômage partiel. Nous verrons l’impact qu’aura cette fermeture. Il y a une perte de clients, surtout ceux qui viennent occasionnellement. Nous avons encore nos habitués», tempère Maxime Claudet, réparateur high-tech.
En face, Raphaël Boumati, gérant de la boutique de vape, s’organise en collaboration avec les autres marques de son groupe : « Nous avons un salarié qui vient de devenir père, il prend son congé paternité. Nous nous organisons en matière de » efficace avec nos autres magasins, on compense. » Du côté de la maroquinerie, un stand est sorti devant l’enseigne. « On fait une promotion, juste pour attirer les clients, tout le monde n’est pas au courant, on « J’en profite », joue avec espièglerie Marie Brunet, vendeuse de l’entreprise de sacs.
En espérant une renaissance
La nouvelle enseigne et les nouvelles couleurs doivent redonner vie au centre commercial. « Ils vont refaire les tableaux, lui donner un nouveau look. Ce sera bien, j’espère que ça attirera le client», espère Raphaël Boumati. Pour les réparations high-tech, « nous avons subi une baisse de fréquentation », constate celui qui y travaille depuis un an et demi. En cause, la fin du groupe Casino, racheté par le groupe Mousquetaires. « On espère une relance pour la réouverture », confie-t-il.
Devant les caisses automatiques, la barbe de papa n’est pas impactée par cette période transitoire. « Nos clients sont des habitués, nous sommes déjà à l’intérieur donc c’est sûr que la vue depuis les portes a été meilleure. » Après la disparition de Mammoth au tournant des années 90, devenu Casino, le premier hypermarché du Lot-et-Garonne continue d’évoluer au gré des repreneurs.