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210 réquisitions judiciaires validées en France

Telegram commence à parler : 210 réquisitions judiciaires validées en FranceTelegram commence à parler : 210 réquisitions judiciaires validées en France

Tournure dramatique chez Telegram ! L’application de messagerie, souvent pointée du doigt pour son manque de transparence, semble avoir changé de ton. Alors qu’il traînait jusqu’ici les pieds pour répondre aux réquisitions judiciaires françaises, Telegram affiche désormais un chiffre surprenant : 210 demandes satisfaites au troisième trimestre 2024. Un bond impressionnant, quand on sait qu’il n’avait répondu qu’à dix demandes au cours de l’année. six premiers mois de l’année.

Ce revirement soudain n’est pas anodin. Cela coïncide avec l’arrestation du fondateur de Telegram, Pavel Durov, en France, fin août. Depuis, l’entreprise a revu sa politique interne et semble prête à coopérer avec les autorités. Avec 686 utilisateurs concernés par ces réquisitions, Telegram fournit désormais des informations clés, comme les adresses IP et les numéros de téléphone des utilisateurs.

Une tentative de réhabilitation ?

Ce geste pourrait bien être un effort pour redorer son image et montrer son désir de collaboration. Jusqu’à présent, l’application faisait l’objet de vives critiques de la part des autorités françaises, qui lui reprochaient son opacité. Cette évolution est donc une petite victoire pour la justice, même si Telegram garde une certaine réserve : Durov lui-même tente de minimiser l’importance du changement, évoquant seulement une amélioration dans la gestion des demandes par les autorités.

Coopération à géométrie variable

Si la France voit enfin des réponses à ses réquisitions, qu’en est-il ailleurs ? Au Brésil, Telegram a répondu à 75 demandes au premier trimestre, un chiffre stable depuis. En Inde, premier marché de la plateforme, les demandes explosent, avec plus de 2 000 réponses chaque trimestre. Cependant, en Europe, l’entreprise essaie de faire croire que « peu de choses ont changé ». Surprenant, quand on sait que Telegram a récemment déclaré qu’il ne partagerait jamais les données de ses utilisateurs…

Quoi qu’il en soit, entre l’armée ukrainienne qui doit abandonner Telegram et les criminels cherchant un refuge numérique, l’application est sur le fil du couteau. Transparence ou écran de fumée ? La suite nous le dira, mais une chose est sûre : Telegram a encore de nombreux secrets à révéler.

Source : ZDNET

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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