Les rassemblements pour bloquer l’extrême droite prévus dans toute la France seront encadrés par 21 000 policiers et gendarmes samedi 15 juin. Dans une note transmise aux préfets, le ministère de l’Intérieur craint des affrontements « violents » entre « l’ultra-droite » et l’« ultra-gauche ».
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Environ 21 000 policiers et gendarmes seront déployés partout en France pour encadrer les manifestations contre l’extrême droite, a appris franceinfo de sources policières.
Des manifestations, à l’appel de la CGT, organisées à un peu plus de deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées. Le syndicat a appelé vendredi 14 juin, par la voix de sa secrétaire générale, Sophie Binet, à se mobiliser pour faire barrage à l’extrême droite.
150 actions, manifestations et rassemblements ont été enregistrés jusqu’à présent dans le pays. 300 000 à 350 000 personnes sont attendues dans les rues, selon les chiffres transmis par ces sources policières à franceinfo, dont 50 000 à 100 000 à Paris.
Dans une note adressée vendredi 14 juin aux préfets, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, les encourage à être « particulièrement attentif à la protection des personnes et des biens pour garantir, avec tact mais fermeté, l’ordre républicain. »
Le ministère craint, « en cette période préélectorale »de la « troubles graves à l’ordre public »particulièrement lié aux affrontements « violent » entre « l’ultra-droite » Et « l’ultra-gauche ». 2 700 individus considérés comme d’extrême droite et 5 500 d’ultra gauche sont suivis par le ministère.
Gérald Darmanin rappelle que les préfets peuvent « aller jusqu’à être banni » manifestations « si les conditions semblent appropriées ».