2002, la mémoire de manifestants inquiets
Il y a d’abord la protestation contre l’extrême droite. Mais aussi le soutien au Nouveau Front populaire, à la lutte sociale, aux droits des femmes, des minorités et des personnes LGBT, ou encore à la défense de Gaza.
Samedi après-midi à Paris, entre République et Nation, la plus grande des manifestations contre l’arrivée du Rassemblement national (RN) au pouvoir a rassemblé les forces traditionnelles de gauche – associations et syndicats en tête – sans parvenir à mobiliser plus de 75 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur – la CGT en dénombrait 250 000. Une mobilisation relativement faible, comme en province, selon les chiffres des autorités : 12 000 manifestants à Marseille, 8 500 à Nantes, 5 000 à Toulouse.
Un Nouveau Front Populaire qui convainc
Au cœur du cortège parisien, une crainte dans tous les esprits : que…