20 000 recrutements annoncés par EDF, 70 millions d’euros investis par Danone… Les sept bonnes nouvelles de la semaine
20 000 recrutements annoncés par EDF en 2024
Le chiffre est impressionnant. L’énergéticien EDF souhaite accueillir 20 000 nouveaux salariés, dont 5 000 stagiaires pour l’année 2024. L’ensemble du groupe est concerné, ces recrutements dont les filiales Framatome, Dalkia, Enedis ou encore EDF Renouvelable. Seuls 10 000 seront des CDI, dont 60 % remplaceront des départs, principalement dans les métiers du nucléaire, avec 4 500 recrutements pour accompagner des projets de construction de nouveaux réacteurs (EPR2) et de production de composants (Framatome). Dans les autres métiers du groupe, 1 000 postes sont à pourvoir dans les énergies renouvelables, dont l’hydraulique (EDF Renouvelables, EDF ENR), 1 500 dans les métiers des réseaux (Enedis) et 3 000 dans les métiers des services et du commerce.
Les 10 nouveaux lauréats de l’appel à projets France 2030 « Première Usine » dévoilés
Lors du salon VivaTech, Roland Lescure, ministre de l’Industrie, et Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique, ont dévoilé les lauréats de la cinquième vague de l’appel à projets « Première Usine » du plan France 2030. L’énergie et les matières premières sont à l’honneur parmi les lauréats : une technologie pour remplacer le charbon, des générateurs électriques alimentés par une pile à combustible à hydrogène ou encore un procédé de purification du biogaz. Et ce, entre autres usines gagnantes qui fabriquent des moteurs pour petits satellites, utilisent la technologie de formulation d’aliments pour animaux de ferme… Les dix futurs sites positionnés bénéficieront d’une aide de 42 millions d’euros.
Les commandes des grands groupes français aux start-up en hausse
Jeudi 23 mai, le médiateur d’entreprises Pierre Pelouzet a remis son premier rapport sur les relations entre start-up et grands groupes à la secrétaire d’État chargée du Numérique Marina Ferrarin, lors du salon VivaTech. L’un des principaux points : les commandes privées bénéficiant aux start-up ont augmenté de près de 8% entre 2021 et 2022, pour atteindre plus de 4,2 milliards d’euros. Mais le rapport souligne que des marges de progrès sont encore possibles, mettant notamment en avant des délais trop longs dans les échanges entre petits et géants ou encore un manque de visibilité des offres de start-up.
70 millions investis par Danone dans la nutrition médicale
Le géant de l’agro Danone a annoncé le 21 mai un investissement de 70 millions d’euros pour développer son site de Steenvoorde (Nord). Cette dernière, qui produit actuellement du lait infantile, sera équipée d’une ligne destinée à la nutrition médicale. Cette ligne sera mise en service en mars 2026 si le planning est respecté. « Danone produira à terme près de 20 millions de litres de compléments nutritionnels oraux et près de 30 recettes et 115 références », indique le groupe dans un communiqué.
Thales Alenia Space et The Exploration Company, futurs fournisseurs de l’ISS
Et les gagnants sont… le groupe franco-italien Thales Alenia Space et la start-up franco-allemande The Exploration Company. Lors du Conseil spatial européen à Bruxelles les 22 et 23 mai, l’Agence spatiale européenne a révélé les noms des deux sociétés privées qui ont remporté son appel d’offres pour fournir un service de transport de marchandises sous pression à destination et en provenance de la Station spatiale internationale (ISS). Le service assuré par des véhicules réutilisables devrait démarrer en 2028.
220 millions levés pour un outsider de l’IA générative
La start-up H quitte son nid. Se présentant comme une entreprise qui « travaille sur des modèles d’action, pour augmenter la productivité des travailleurs » avec « des capacités d’IA pour l’automatisation des tâches et la prise de décision », elle se lance sur le marché de l’informatique. l’intelligence artificielle à Paris avec une première levée de fonds de 220 millions d’euros. Et parmi les investisseurs figurent de grands noms comme Accel, Bpifrance – via son fonds Large Venture -, Xavier Niel ou encore Amazon. L’équipe fondatrice de H peut se targuer de réunir des scientifiques de renommée internationale dans le domaine de l’intelligence artificielle.
400 millions d’euros pour rester dans la course mondiale à l’IA
Emmanuel Macron a annoncé 400 millions d’investissements publics dans la recherche et la formation sur l’intelligence artificielle. Neuf centres d’excellence doivent former 100 000 spécialistes par an pour que la France reste crédible dans la course mondiale au développement de cette technologie. En mars, le comité interministériel sur l’IA a placé la formation en tête de ses six recommandations pour développer la filière en France. Parallèlement, un centre d’évaluation de l’IA doit être créé en France dans le but d’en faire l’un des plus grands au monde.
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