17 individus arrêtés, soupçonnés d’appartenir à un groupe criminel international de vol de voitures de luxe

L’enquête a permis d’identifier des « réseaux récepteurs » en France, et « vers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Europe de l’Est », a indiqué vendredi le parquet de Bordeaux.

Dix-sept individus, soupçonnés d’appartenir à une bande criminelle organisée, ont été interpellés mardi 28 mai, indique le parquet de Bordeaux dans un communiqué vendredi 31 mai. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à des vols et recel de véhicules en bande organisée, et de participation à une association de malfaiteurs. Le réseau implique notamment des ressortissants de plusieurs pays d’Europe de l’Est. Onze ont été mis en examen à l’issue d’une garde à vue.

Depuis fin 2023, « une série de vols de véhicules haut de gamme ont été constatés notamment en Gironde, révélant des modes opératoires d’ouverture et de démarrage de véhicules de marques et modèles ciblés particulièrement élaborés en raison de vulnérabilités identifiées en matière de sécurité numérique », explique le parquet. L’enquête a permis d’identifier « réseaux récepteurs » en France, et « vers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Europe de l’Est ».

La section bordelaise de recherche de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et le groupement départemental de gendarmerie de la Gironde, saisis de l’enquête, ont coopéré avec les autorités belges et espagnoles, pour identifier plusieurs protagonistes du réseau.

L’opération, qui s’est déroulée mardi, a permis de découvrir « 14 véhicules volés, jeux de plaques d’immatriculation étrangères, documents d’immatriculation, équipements numériques permettant le déverrouillage des véhicules, fausses étiquettes constructeur reprenant les caractéristiques techniques des véhicules, nombreux téléphones., de l’argent liquide et six autres véhicules ont également été saisis. 200 gendarmes, une vingtaine de policiers belges et une quinzaine de policiers espagnols ont été nécessaires à l’opération.

A l’issue de la garde à vue, 11 individus ont été mis en examen. Six ont été placés en détention provisoire, « deux débats devant le juge des libertés sont encore en cours à cette heure »et deux autres ont « ont demandé un débat différé et ont été incarcérés dans l’attente de celui-ci », le dernier est sous contrôle judiciaire.

Près d’une soixantaine de victimes de vols de véhicules ont été identifiées dans l’enquête, avec un préjudice dépassant les 2 millions d’euros en quelques mois. Enquête « a également permis de révéler une fraude à l’enregistrement particulièrement élaborée »conclut l’accusation.