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15 morts après une grève scolaire, le Hamas dénonce un « massacre atroce »

L’armée israélienne a mené une cinquième frappe aérienne en huit jours contre une école de la bande de Gaza. Le bombardement du bâtiment scolaire d’Abou Araban, « qui abrite des milliers de déplacés, a fait 15 morts », principalement des femmes et des enfants, a indiqué le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Basal.

Le bureau de presse du Hamas a dénoncé un « massacre horrible ». « Massacre » à l’issue duquel des habitants ont rapporté que les victimes, dont des enfants, ont été transférées dans des hôpitaux proches. L’attaque a d’abord visé une école gérée par l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Nusseirat (centre), cible de deux récentes frappes israéliennes.

Un bâtiment utilisé comme « cachette » pour les attaques

De son côté, l’armée israélienne a indiqué que ses avions avaient « frappé un certain nombre de terroristes qui opéraient dans la zone du bâtiment scolaire Abu Araban de l’UNRWA à Nusseirat ». Selon elle, le bâtiment « servait de cachette » et de base pour des « attaques » contre les troupes israéliennes.

Au cours de la semaine écoulée, quatre écoles abritant des personnes déplacées ont été ciblées en quatre jours par des frappes israéliennes, faisant plusieurs morts. Le 6 juillet, l’aviation israélienne a mené une frappe contre l’école al-Jaouni, également gérée par l’UNRWA, à Nousseirat. L’UNRWA avait alors indiqué que 2 000 personnes s’y trouvaient. Le lendemain, quatre personnes ont été tuées dans une frappe contre l’école de la Sainte Famille à Gaza-ville, selon la Défense civile.

Tout ce que vous devez savoir sur la guerre entre Israël et le Hamas

Plus tôt dans la journée, un responsable du Hamas avait également fait part à l’AFP de la décision du mouvement de se retirer des négociations indirectes pour un cessez-le-feu avec Israël. Le responsable avait dénoncé les « massacres » israéliens « contre des civils non armés ».

Le parti se dit toutefois « prêt à reprendre les négociations », à condition toutefois qu’Israël « montre le sérieux nécessaire pour parvenir à un accord de cessez-le-feu ». Le tout assorti d’un échange de prisonniers palestiniens contre les otages détenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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