1,4 milliard d’euros plus tard, la Seine reste impropre à la baignade
DÉCRYPTION – Malgré d’énormes travaux, les pluies intenses de ces dernières semaines ont provoqué des pics inquiétants de pollution en bactéries d’origine fécale dans le fleuve.
Cet article est issu du « Figaro Magazine »
Si tout se passe bien, la Seine devrait accueillir cet été les épreuves olympiques de natation en eau libre, de triathlon et de paratriathlon. Le président de la République l’a solennellement promis en avril et la maire de Paris Anne Hidalgo, qui avait reporté sa plongée historique dans ses eaux en raison des élections législatives anticipées, devrait s’y baigner. après le 14 juillet, les 15, 16, 17 ou la semaine suivante selon la météo. Tout un symbole. Reste que ce grand fleuve, interdit à la baignade dans la capitale depuis 1923, n’en fait qu’à sa tête et persiste à se révéler bien plus capricieux que prévu. En effet, près d’un mois avant l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le 26 juillet, la préfecture de la région Île-de-France et la Ville de Paris ont publié plusieurs rapports sur la qualité des eaux de la Seine et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est encore loin d’être celui espéré