12 migrants sont morts en tentant de rejoindre l’Angleterre, au large de Boulogne-sur-Mer
Ce nouveau bilan provisoire a été communiqué mardi par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire. Il a précisé que deux personnes étaient également portées disparues et que les autorités avaient dénombré « plusieurs blessés ».
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Douze personnes sont mortes dans le naufrage d’un bateau qui tentait de traverser vers le Royaume-Uni, a annoncé mardi 3 septembre sur X le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin. Avec ce nouveau bilan provisoire, le ministre – qui est attendu sur place vers 17 heures – évoque également « Deux disparus et plusieurs blessés ».
Le bilan des morts ne cesse de s’alourdir depuis l’annonce, en début d’après-midi, par la préfecture maritime de la Manche, du démantèlement d’une embarcation clandestine au large de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Ce naufrage est le plus meurtrier depuis le début de l’année : 25 personnes ont perdu la vie dans ces traversées depuis janvier.
Cet événement est « horrible et profondément tragique »La ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, a réagi, a rapporté la BBC. « Les gangs qui se cachent derrière ce trafic effroyable et cruel de vies humaines entassent de plus en plus de personnes sur des bateaux de moins en moins aptes à naviguer et les envoient dans la Manche même par très mauvais temps. »elle a ajouté.
Un navire affrété par l’État, le Minckavait repéré le bateau en difficulté avec plus de 60 personnes à bord et lui était venu en aide dès qu’il s’est brisé, a annoncé le lieutenant du navire, Etienne Baggio. « Les opérations de recherche sont toujours en cours » Et « Toutes les personnes sont prises en charge par les services de secours terrestres »a précisé la préfecture maritime de la Manche.
Dans un communiqué de presse, ce dernier « avertit toute personne envisageant de traverser la Manche des risques encourus ». Ce secteur est « l’une des zones les plus fréquentées au monde, avec plus de 600 navires marchands qui y transitent chaque jour et les conditions météorologiques y sont souvent difficiles (120 jours de vents supérieurs ou égaux à force 7 en moyenne annuelle par exemple) ». Et pour conclure : « C’est donc un secteur particulièrement dangereux, même lorsque la mer semble calme. »
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