10 millions de Français seront à nouveau taxés à la rentrée, voici les dates à retenir

Chaque année, les contribuables qui ont payé plus d’impôt que le montant dû reçoivent un remboursement de l’administration fiscale. En revanche, les contribuables qui n’ont pas payé suffisamment d’impôt doivent verser au fisc ce qui manque. L’année prochaine, près de 10 millions de Français seront imposés par la DGFiP.

L’année dernière, certains contribuables soumis à retenue à la source ont payé moins que ce qu’ils auraient dû payer. Pour d’autres, l’avance des réductions et crédits d’impôts versés en début d’année était trop élevée. Dans les deux cas, le fisc procédera à une collecte à la rentrée prochaine. Cette année, selon les données de l’administration fiscale, les impôts restants s’élèvent à 20 milliards d’euros.

Selon Les Echos, le prélèvement moyen s’élèvera à 2.127 euros par contribuable. Par rapport aux prélèvements de l’an dernier, le solde moyen à payer cette année est légèrement inférieur. En 2023, le solde moyen à payer s’élevait à 2.259 euros par contribuable. Cette légère baisse du solde moyen à payer est principalement due au changement du barème de l’impôt sur le revenu.

Pour ceux qui n’ont pas payé assez d’impôts, voici les dates à retenir

La DGFiP effectuera sa collecte le 26 septembre pour les soldes de 300 euros ou moins. Pour les collectes supérieures à 300 euros, l’opération se déroulera en quatre étapes. Dans le détail, la première collecte sera effectuée le 26 septembre, la deuxième le 25 octobre, la troisième le 25 novembre et la dernière le 27 décembre.

« Pour éviter que cette situation ne se reproduise à l’avenir, pensez à nous signaler rapidement tout changement de situation sur votre service Gérer mon prélèvement à la source », prévient le fisc. Pour les contribuables ayant payé plus d’impôts qu’ils n’auraient dû, le fisc a procédé à une première vague de remboursements le 24 juillet. Un autre versement est prévu le 31 juillet.

Concernant le montant de ces remboursements, selon la DGFiP, le montant moyen des transferts s’élève à 908 euros, un montant en hausse par rapport à l’année dernière (844 euros). Pour rappel, c’est grâce à la déclaration annuelle de revenus que les contribuables déposent au printemps que l’administration fiscale identifie les ménages qui n’ont pas payé suffisamment d’impôts et ceux qui ont été prélevés plus qu’ils n’auraient dû.