1 500 personnes à Rennes, heurts
Environ 1.500 personnes ont manifesté jeudi soir à Rennes contre l’extrême droite, à l’appel d’une intersyndicale, un défilé qui n’a pu prendre fin en raison d’affrontements entre jeunes manifestants et policiers, a constaté un journaliste de l’AFP.
La manifestation, qui a rassemblé 1.500 personnes selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, a été stoppée en centre-ville après que de jeunes manifestants ont lancé des projectiles, provoquant un jet de gaz lacrymogène des forces de l’ordre en réponse. de la commande.
« Un groupe de 80 éléments positionnés devant le cortège a tenté de perturber la manifestation, conduisant à sept arrestations »a indiqué à l’AFP la préfecture, dont le bilan montre « dégâts mineurs ».
Dans le cortège, l’intersyndicale CFDT-FO-CGT-FSU
-L’Unsa a déployé une banderole avec le slogan « Contre l’extrême droite, réponse sociale ».
« Nous affirmons notre opposition absolue aux idées réactionnaires, racistes et antisémites et à ceux qui les véhiculent. Il y a historiquement un fossé de sang entre eux et nous.a déclaré à l’AFP le secrétaire général du syndicat FO d’Ille-et-Vilaine, Fabrice Le Restif.
Selon Fabienne Portanguen, codéléguée départementale de Solidaires Ille-et-Vilaine, « Il faut empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir, elle n’a pas sa place au gouvernement. L’extrême droite ne défend pas les travailleurs. Nous devons combattre leur agenda antisocial. »a-t-elle déclaré lors du défilé.
Les manifestants ont affiché un autocollant «Pas de Bardella à Matignon».
Depuis l’annonce de la dissolution dimanche 9 juin, plusieurs manifestations ont déjà eu lieu à Rennes, ville étudiante ancrée à gauche.
Le 10 juin, jusqu’à 4 000 personnes, selon la préfecture, sont descendues dans les rues de la capitale bretonne, tandis que le lendemain il y avait 6 000 manifestants selon les syndicats, 3 000 selon la préfecture.
Le 15 juin, ils étaient 25 000 opposants à l’extrême droite selon les organisateurs, 12 000 selon la préfecture.