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1.200 licenciements dans la filière du nickel, un coup dur pour le « Caillou » – Libération

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KNS, l’une des trois usines métallurgiques du territoire, a annoncé vendredi 26 juillet le licenciement de la quasi-totalité de son personnel. Redoutée depuis plusieurs années, cette nouvelle frappe durement le tissu économique local, dévasté par l’insurrection qui a débuté le 13 mai.

Il s’agit d’un nouveau coup dur pour la Nouvelle-Calédonie, déjà secouée par des semaines d’émeutes et la crise économique qui a suivi. « Koniambo Nickel lance un projet de licenciement collectif pour raisons économiques »La direction de l’immense complexe métallurgique situé près de Koné, à 300 kilomètres au nord de Nouméa, a annoncé vendredi 26 juillet la fermeture de l’usine. Sur les 1 200 salariés, 1 150 perdront leur emploi le 31 août. Les 50 autres resteront en poste quelques mois encore afin de gérer la mise en place de la nouvelle usine. « veille froide » des deux fours utilisés pour la fusion du nickel, maintenus chauds depuis février malgré l’arrêt de la production, dans l’espoir de l’arrivée d’un repreneur. « Trois groupes internationaux poursuivent les discussions »a déclaré Alexandre Rousseau, vice-président de Koniambo Nickel SAS (KNS), samedi, dans Nouvelle-Calédonie la Première. Il assure que l’entreprise « présente toujours un intérêt solide pour les acheteurs ».

Ce mince espoir est celui de toute une population. La fermeture de l’usine Nord, premier employeur de la région, serait une catastrophe

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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