🧬 L’IA identifie une approche pour un traitement universel du cancer
Une avancĂ©e rĂ©cente dans la recherche sur le cancer vient de l’Institut Garvan, oĂą des scientifiques ont utilisĂ© l’intelligence artificielle pour dĂ©couvrir des Ă©lĂ©ments potentiellement cancĂ©rigènes dans des rĂ©gions du gĂ©nome autrefois considĂ©rĂ©es comme de l’« ADN poubelle ». Ces rĂ©gions non codantes, qui constituent 98 % de notre ADN, pourraient transformer la façon dont nous traitons le cancer. diagnostic et le traitement de cancer.
Image d’illustration de Pixabay
Les chercheurs ont publié leurs résultats dans la revue Recherche sur les acides nucléiquesmettant en évidence les mutations dans ces régions ignorées de la génome. Ces mutations seraient impliquées dans la formation et la progression de plusieurs cancers, dont ceux du prostatepoitrine et côlonCette découverte ouvre la voie à un diagnostic précoce et à de nouveaux traitements pour de nombreux types de cancer. La Dre Amanda Khoury, auteure principale de l’étude, explique que l’ADN non codant, autrefois considéré comme inutile, pourrait offrir une approche universelle pour traiter le cancer. En ciblant ces mutations courantes, les chercheurs espèrent développer des thérapies plus efficaces.
Les scientifiques se sont concentrĂ©s sur les sites de liaison de la protĂ©ine CTCF, qui jouent un rĂ´le crucial dans l’organisation tridimensionnelle du gĂ©nome. Leur perturbation pourrait entraĂ®ner une dĂ©rĂ©gulation des gènes et favoriser le dĂ©veloppement du cancer. Pour tester cette hypothèse, ils ont utilisĂ© une outil deapprentissage automatique appelĂ© CTCF-INSITE pour prĂ©dire les sites de liaison CTCF persistants dans 12 types de cancer.
Grâce à cet outil, ils ont analysé plus de 3 000 échantillons de tumeurs, révélant que les sites de liaison du CTCF étaient riches en mutations dans tous les échantillons de cancer. Ces mutations donneraient aux cellules cancéreuses un avantage de survie, leur permettant de proliférer et de se propager.
La professeure Susan Clark, directrice du laboratoire d’épigénétique du cancer à l’Institut Garvan, estime que ces résultats pourraient avoir de vastes implications pour le traitement de nombreux cancers. Les traitements actuels doivent être adaptés à des mutations spécifiques, qui sont souvent rares dans différents types de tumeurs, mais les sites de liaison CTCF constituent une cible commune pour de nombreux cancers.
Les prochaines Ă©tapes de la recherche comprendront des expĂ©riences Ă grande Ă©chelle utilisant l’Ă©dition gĂ©nĂ©tique La technologie CRISPR permet d’étudier comment ces mutations affectent la structure 3D du gĂ©nome et favorisent potentiellement la croissance du cancer. Cette approche pourrait permettre de dĂ©velopper des biomarqueurs pour la dĂ©tection prĂ©coce du cancer ou des cibles pour de nouveaux traitements.