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ouverture d’une enquête contre Elon Musk après ses attaques contre un juge

Elon Musk, à Cracovie (Pologne), le 22 janvier 2024.

Un juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné, dimanche 7 avril, l’ouverture d’une enquête contre Elon Musk, propriétaire de la plateforme X, qui l’accusait de « la censure » et réclamé sa démission lors des attaques répétées sur ce réseau social depuis samedi.

Dans une décision de justice consultée par l’Agence France-Presse, le magistrat Alexandre de Moraes a évoqué un prétendu « exploitation criminelle de X » du milliardaire américain, qui est également patron de Space X et de Tesla.

Le juge a également ordonné « le réseau social, sous peine d’une amende de 100 000 reais (environ 18 300 euros) par profil réactivé. Alexandre de Moraes lui-même a ordonné ces dernières années le blocage de comptes sur X, certains étant soupçonnés de diffuser de la désinformation. « Les réseaux sociaux ne sont pas des terrains de non-droit ! »a-t-il insisté, en majuscules, dans sa décision de justice.

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Samedi soir, M. Musk avait lancé une série d’attaques contre contre ce magistrat, indiquant notamment qu’il allait contester ses décisions judiciaires en « lever toutes les restrictions »sans donner plus de détails. « Nous allons probablement perdre tous nos revenus au Brésil et devoir y fermer nos bureaux. Mais les principes sont plus importants que le profit. », il a insisté. Dimanche, il est revenu à la charge, affirmant que le juge Alexandre de Moraes devrait « démissionner ou être démis de ses fonctions » obtenir « a trahi effrontément et à plusieurs reprises la Constitution et le peuple du Brésil ».

Le gouvernement Lula appelle à « réguler les réseaux sociaux »

Figure clivante, tyrannique pour les uns et fervent défenseur de la démocratie pour les autres, Alexandre de Moraes est l’un des onze membres de la Cour suprême brésilienne. Il préside également le Tribunal Électoral Supérieur (TSE). Fer de lance de la lutte contre la désinformation au Brésil, il a ordonné le blocage des comptes de personnalités influentes sur les réseaux sociaux, pour la plupart sympathisants de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022).

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Ce dernier a été déclaré inéligible en juin 2023 par le TSE, présidé par Alexandre de Moraes, pour avoir diffusé de fausses informations sur le système électoral brésilien. Il est également visé par une enquête pour « tentative de coup d’État » après sa défaite électorale face au président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, en octobre 2022.

Peu après les premières attaques d’Elon Musk contre le juge samedi, Jorge Messias, le procureur général du Brésil, chargé de défendre les intérêts du gouvernement Lula, a appelé à « réguler d’urgence les réseaux sociaux ». « Nous ne pouvons pas vivre dans une société dans laquelle des milliardaires vivant à l’étranger contrôlent les médias sociaux et sont prêts à violer l’État de droit, à désobéir aux ordres judiciaires et à menacer nos autorités », il a ajoutésans citer le nom de M. Musk.

Mais de nombreux partisans de Jair Bolsonaro ont salué l’attitude du milliardaire américain. « J’espère que quelque chose d’historique a commencé : le retour de la liberté dans notre pays », dit sur Le député Nikolas Ferreira.

Retrouvez tous les épisodes de la série « Elon Musk, un héros américain » ici.

Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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